vendredi 24 janvier 2014

Le PLU approuvé et sifflé !

Lors du conseil municipal du jeudi 23 janvier le PLU a été approuvé.
M. GASNIER assure devant tout le monde que ce PLU est évolutif et qu’il ne représente finalement qu’une base de travail et qu’il est nécessaire, nanani, nanana...
Il se vante aussi d’avoir eu les félicitations du Préfet.
Et comment ! Les services de la préfecture n’ont sans doute jamais vu une municipalité donner entièrement  la maîtrise de l’élaboration du PLU aux services de Lorient Agglo. Ils ont accepté sans broncher toutes leurs exigences : des zones agricoles en plein centre, des zones naturelles qui condamnent toute chance de construire des logements, le camping balayé, la zone de Kervern non extensible.

 Les Albanais vous disent merci !

Rappelons au passage, que cette même équipe municipale était aussi à l'origine du PLU annulé par le tribunal administratif de Rennes. La raison de cette annulation était que la commission d'enquête n'avait pas assez motivé son avis...

Nombreux sont les habitants qui se sont mobilisés pendant l’enquête publique pour apporter leur point de vue sur le sujet. Certains ont dû prendre des congés pour travailler sur ce PLU, pour le comprendre et pouvoir accéder aux cartes exposées en mairie.
Certains propriétaires se trouvent aujourd’hui vraiment lésés voire, vu le contexte actuel, ruinés. Mais le maire et la plupart de ses adjoints ne se représentent pas aux prochaines élections. Ils ont préservé leur confort personnel au mépris des citoyens.

Un proverbe dit pourtant :  "un âne ne trébuche jamais deux fois sur la même pierre."

L’adjointe à l’intercommunalité et à l’environnement, qui elle ne lâche pas l’affaire, a assuré en conseil municipal que l’équipe suivante pourrait modifier ce PLU, sauver le camping, rien n’est figé, patati, patata...

L’intervention de cette adjointe – qui n’a pas à se servir du conseil municipal à des fins électorales -  m’interpelle :

Le PLU parfait à 120 000 € vient juste d’être approuvé et avec les félicitations du Préfet. Donc pourquoi serait-il modifié après les élections puisqu’ils sont tous d’accord? Autant apporter les modifications avant de l’approuver...

Le POS a été modifié en 2012. Cette modification nous a coûté 22 000 €.  Il était nécessaire de libérer le stade Abbé Tréhin  d’un projet de route le traversant pour pouvoir vendre le terrain.
Des sondages pour les études de sol et bien entendu à nos frais viennent d’être effectués alors que le sort du terrain est loin d’être fixé. Une procédure auprès de la Cour administrative d’appel de Nantes  est en cours…
Cette dépense de 22 000 € aurait pu être évitée en attendant sagement le nouveau PLU.

Tout ce gaspillage de notre argent est écœurant quand on sait que beaucoup de  familles sont en difficulté et n’osent plus dire ce qu’ils pensent de peur d’avoir à subir leur vindicte...

Pendant ce temps-là, le maire et ses adjoints avouent à qui veut l’entendre que maintenant ce n’est plus leur affaire, ils n’ont plus que quelques semaines à faire.

Le pompon, les rythmes scolaires... nada, ils n’ont rien prévu, ils laissent ça en plan, au suivant. Encore une fois, les albanais vous disent Merci Mme Le Béchennec !


Un truc qu’ils ne laissent pas aux autres, c’est leurs indemnités...

Vendredi 31 janvier
NLM dans toute sa splendeur !
Le 23 mars, votez bien, ne laissez pas Locmiquélic couler.
Un pont sous l'eau, ça suffit !


dimanche 5 janvier 2014

Le Pont du Loch

Le 6 décembre 2013, la presse nous faisait savoir que la construction du pont du Loch venait de s’achever : « sans l’action déterminante de Nathalie Le Maguéresse, adjointe à la commune de Locmiquélic, référente pour l’environnement et les chantiers d’insertion, ce chantier n’aurait pas pu évoluer de manière significative... » précise-t-on dans l’article.



Ce pont attendu depuis une dizaine d’années permettrait de rejoindre Port Louis à marée haute (coef. 120 max) sans se mouiller les pieds.

Il faut croire que Nathalie Le Maguéresse aurait mieux fait de ne pas s’en mêler. En voulant précipiter la construction avant les élections, elle a encore permis aux  collectivités d’engloutir notre argent et au passage, a bien failli entraîner le conservatoire du littoral dans une procédure judiciaire. En effet, les travaux ont été commencés sur ordre de NLM alors que le transfert de propriété du terrain sur lequel est construit le pont n’était pas conclu.