samedi 23 février 2013

M. le Maire et les foyers rebelles


Dans l’article paru dans Ouest France le vendredi  22 février, vous dénoncez l’accueil réservé par certains habitants aux agents du recensement.
Vos propos sont très forts : mauvais esprit, manque de citoyenneté, foyer rebelle, habitants contestataires, vous allez jusqu’à les menacer de dénonciation… n’en jeter plus, la barque est pleine !
Il y a quelques années on nous traitait d’ « albanais », stop….

Le recensement n’est pas anonyme, il contient des informations confidentielles et c’est vrai qu’à voir votre réaction, ces personnes ainsi traitées ont eu raison de se méfier. Tout laisse à penser dans vos propos que des sanctions pourraient être prises à leur encontre. Vous avez donc accès aux informations  de ce recensement !!!

Ce genre de propos de la part du maire nous laisse perplexes : ils ternissent l’image de la commune et des Locmiquélicains.

Cette défiance de la population vis à vis des agents recenseurs n’est que le reflet du climat que vous avez instauré.

Vous avez sans doute déjà oublié le feuilleton du camping, le feuilleton de l’antenne, de l’Abbé Tréhin, du PLU, du gazon synthétique…

Vous avez trahi la confiance de vos concitoyens, vous avez menti à plusieurs reprises et vous avez créé des dissensions au sein de la population en imposant vos idéologies malgré les signes d’une vive opposition clairement exprimée.
Les citoyens sont venus discuter avec vous. Vous ne les avez pas entendus et encore moins compris…
Aujourd’hui pour le recensement, vous rejetez la responsabilité sur des citoyens contestataires, vous ne comprenez pas qu’on vous rend la monnaie de votre pièce ?
Quand il s’agit de récolter des subventions, nous devrions être, selon vous,  tous solidaires, pourtant quand il s’agit de les dépenser notre avis vous importe peu !

Vous avez supprimé une partie des subventions à l’école privée Ste Anne dans le seul but de retarder  le projet de rénovation. Vous vouliez que l’école publique Ty Douar soit rénovée avant. Vous n’avez pas d’idées, vous êtes obligé de copier les idées des autres.

Votre obstination à vouloir construire sur le stade Abbé Tréhin  vous confine dans un sectarisme têtu. En attendant, c’est encore vos concitoyens qui en subissent les conséquences puisqu’aucun projet immobilier n’a vu le jour sous votre mandat.

Vous avez décidé seul de la pose d’un gazon synthétique au point que les communes voisines dont les équipes de foot profitent pleinement des installations, ne participent pas ou très peu au financement et aux frais d’entretien. Vous avez choisi cette solution pour ne pas perdre la face devant les responsables du club de foot qui vous soutiennent.

Votre amateurisme pourrait faire sourire, seulement nous n’avons pas la tête à ça en ces temps de crise.

lundi 11 février 2013

La deuxième vie du Kerzo


Le Kerzo reprend du service sur la ligne 72. Une vraie relique. Un coup de peinture blanche fait illusion et on pourrait oublier son grand âge. Une fois installé à l'intérieur, les souvenirs reviennent puisque rien n'a été changé depuis son déclassement. Les gilets de sauvetage sont toujours entassés dans les filets de pêche sur les côtés. Les bancs en simili cuir marron installés sur des empiétements en ferraille bien rouillés font triste mine. Les contre plaqués sur le côté du bateau n'ont pas vu la peinture depuis sa mise à l'eau dans les années 70, quant au plafond n'en parlons pas. Un voyage dans le temps !




Pendant la traversée de la rade vous croisez des voiliers, -non pas ceux de la Volvo Race- mais magnifiques quand même, vous apercevez la construction du fameux hôtel de l'Agglo, le péristyle, et cahin-caha le Kerzo accoste Quai des Indes. 



Les choix sont faits, d'un côté, on sort les vieux rafiots  et de l'autre côté on ne se refuse rien :


 - Versailles au péristyle c’est plus de vingt millions d'euros, à ce jour, sans compter les surcoûts,

- la Volvo Race, une course prestigieuse, mais un déficit de 600 000 €.
Pendant ce temps, de ce côté ci de la rade, une école de voile, le SKIFF, se voit jetée dans la tourmente...

 - la mise en chantier d'un prototype de bateau électrique qui ne naviguera peut-être jamais, encore trois millions d'euros.
Choix malheureux qui, de toute façon, ne réglait  pas le problème de notre flottille réduite en peau de chagrin au cours de ces dernières années.


La construction de trois bateaux traditionnels aurait permis d'envisager le développement tant demandé des liaisons transrade.


Il faut surtout utiliser ce rafiot en l'état et organiser un tourisme "Vintage" pour l'été. Il faudrait rajouter un bus des années 70 et le tour est joué, c'est gagné!

La formule Vintage est à la mode. Elle permettrait de découvrir que de l'autre côté de la rade, il y a des gens qui apportent aussi leur contribution financière à Cap l'Orient devenu Lorient Agglomération grâce au financement public...

samedi 2 février 2013

Le Mariage pour tous, même ceux qui ne veulent pas…ou le régime matrimonial socialiste !

La communauté de Plouay a changé d’avis.  Les fiançailles de 2011 n’ont pas survécu  à l’accumulation des déficits et hausses d’impôts  diverses : Cap l’Orient ne  fait plus recette.
Le vote, purement formel, ne sert à rien puisque la décision a déjà été prise par le Préfet. Lors du conseil municipal du 20 décembre dernier, Mme Le Magueresse    n’a pas obtenu l’unanimité  de la majorité municipale sur cette adhésion, mais elle avait bien souligné que cela n’avait aucune importance :   Plouay passerait dans le giron de Cap l’Orient.

La presse de ce jour nous confirme cet état de fait. S’il ne s’agit pas d’une OPA, on peut parler de mariage forcé puisque  les principaux intéressés ne sont plus d’accord.  Le contrat de ce mariage forcé reste à discuter. « Le service le plus immédiat et le plus attendu, c’est l’amélioration des transports collectifs » nous dit le Président dans son entretien à Ouest France. Il ne doit pas prendre souvent le bus.
Il ne se passe pas une semaine et ce depuis plusieurs mois sans grèves et perturbations dans le trafic des bus. La ligne 72  fait partie du lot. Sujet récurrent. Où est la solution ?

Je reviens sur l’article réservé par le journal Ouest France le  mardi 8 janvier dernier à Mme le Magueresse  suite à sa défaite aux dernières élections. Mme le Magueresse  nous livre un des éléments de sa cuisante défaite face un illustre inconnu : « c’est que dans bon nombre de communes littorales, les résidents secondaires votent à droite, au grand dam des résidents permanents ».

Drôle d’argument pour expliquer sa défaite. Tout le monde sait que les propriétaires de résidences secondaires  votent dans leur plus grande majorité dans le lieu de leur résidence principale ! Je ne crois pas que Eva Joly ait voté à Groix ou Jean Marc Ayrault à Sarzeau ! Non la seule à voter dans la commune de sa résidence secondaire c'est elle, la parachutée...Elle est tellement déconnectée des réalités du quotidien, qu'elle prend son cas pour une généralité.

D’après elle, les résidents permanents votent à gauche, les résidents secondaires votent à droite et puisqu’elle sait tout : Où les résidents des futurs logements dits « sociaux » vont-ils voter ? 

Mme Le Magueresse s’était vantée pendant sa campagne d’avoir une grande expérience des mécanismes de la politique étant attachée parlementaire…Elle œuvrait en souterrain … A fond de cale serait plus juste car c’est bien là qu’on a besoin de ses services pour résoudre le problème du bateau électrique (aux mains des experts selon Mme Le Maguéresse).

Radio trottoir va bon train et pas forcément dans le bon sens.   Nous sommes loin du tapage médiatique qui a été fait autour de cet événement : première mondiale, un bateau zéro émission …. En attendant cette affaire de « pignonnage » nous fait penser à un  film culte. On n’était loin d’imaginer que l’idée de zéro émission de gaz à effet de serre, c’était de construire un bateau qui reste à quai…
Mme Le Magueresse au lieu de jeter l’opprobre sur les  résidents secondaires ferait mieux de nous renseigner sur le bateau fantôme  et sur ses projets de liaisons « transrade » si elle veut récupérer des voix principales ou secondaires… en un mot qu’elle fasse son boulot.