mardi 19 novembre 2019

Quel gaspillage d'argent.... On a jamais eu la moindre information officielle concernant la rentabilité de ce bateau électrique. A présent on aimerait  bien avoir des  explications  de la CTRL. Pourquoi ce fiasco ? La Maire de Locmiquélic, qui a porté ce projet,  est beaucoup moins bavarde sur le sujet 
qu'en 2013.

Ci dessous l'article que nous avions publié en juillet 2013,  suivi de l'article de Ouest France du vendredi  15 novembre 2019 :

IL ETAIT UN PETIT NAVIRE : AR VAG TREDAN

A partir des articles de la presse locale et des comptes rendus des réunions communautaires, organisées par Cap l’Orient, nous avons voulu retracer, le plus fidèlement possible, la chronologie de la carrière de la jeune vedette électrique qui doit assurer le transport  des passagers entre Pen Mané et Lorient. L’aspect technique n’a pas été a été souligné, volontairement.

Télégramme du 30 octobre 2008
"Plusieurs élus ont profité d’un voyage d’études en Suisse pour s’intéresser à un navire à propulsion électrique et Mme Le Magueresse, Vice-Présidente de Cap L’Orient chargée des transports collectifs maritimes urbains, de préciser : " ce navire doit avoir une propulsion propre, électrique ou hybride".
"Est-ce tenable sur la rade ? On s’interroge. Mais on sait déjà qu’un bateau  classique coûte environ 
2 millions d’euros alors que le type de navire que nous  avons vu et qui navigue à la vitesse de 
8 nœuds, ne coûte que 800.000 euros ".

A Riantec le 22 décembre 2008
Réunion communautaire de Cap l’Orient qui adopte une délibération (66 voix pour et 10 abstentions) approuvant le lancement d’une étude pour la construction d’un nouveau navire à passagers.
Mme Nathalie Le Magueresse, absente excusée, a donné pouvoir à M. André Le Roux.

La durée globale d’étude et de travaux préalables à la livraison est estimée à 2 ans.

A Port Louis, le 11 décembre 2009, un an plus tard, le Conseil communautaire, à l’unanimité, adopte la délibération approuvant la construction d’un navire à passagers. Le coût global de l’opération peut être évalué à 2 millions d’euros hors taxes.
Mme Le Magueresse arrive au Conseil Communautaire au cours de la 5 ème question. Départ de Mme Le Magueresse au cours de l’examen de la 15 ème question. Elle donne pouvoir à M. André Le Roux.

Pas tout à fait, un an plus tard, le 24 septembre 2010 à Cléguer, le Conseil Communautaire, en l’absence de Mme Le Magueresse, excusée, ayant donné pouvoir à M. Le Roux, adopte à l’unanimité la délibération qui approuve :

- le projet d’un nouveau navire et de l’équipement de 4 pontons de systèmes spécifiques  d’alimentation en énergie.

- Le coût d’objectif de 3 millions d’euros HT.

Pour les aménagements à terre :

Lorient, Quai des Indes : réaménagement du ponton et équipement de   fourniture énergétique.

Locmiquélic-Pen Mané et Port-Louis-La Pointe : équipement de fourniture énergétique.

Lorient-Port de Pêche : équipement de fourniture énergétique et aménagement de la liaison intermodale bus-bateau.

       
Ouest-France du 17 octobre 2011
  « Le bateau électrique sera propre et recyclable »
M. Métairie, Président de Cap L’Orient, à l’occasion de la découpe de la première tôle résume « « il nous paraissait capital de montrer l’exemple dans ce domaine. Et quand il a fallu songer à remplacer le « Sainte Catherine », nous nous sommes dit que le futur navire devait être une vitrine tant pour les entreprises que pour notre rade ».

L’agglo investit 3,4 millions d’euros dans ce  prototype.

Ouest-France du 18 septembre 2012
« Le transrade électrique mis à flot à Lanester ».

Commandé par Lorient Agglomération au chantier STX, le transrade Ar Vag Tredan (le bateau électrique) doit, après une période de tests, entrer en service à la fin du mois d’octobre 2012.

Télégramme du 9 novembre 2012
«Transrade ; Le bateau électrique…. En rade »

Un « léger » retard à l’allumage ! Le nouveau bateau électrique commandé par Lorient Agglomération pour assurer le trafic transrade est en cale sèche. Une pièce défectueuse retarde sa mise en service, promise fin octobre.

Télégramme du  21 mars 2013
« Le transrade se fait désirer »
« Pas de mise en service avant l’été »
Depuis l’échec des essais en mer à l’automne 2012, le bateau électrique commandé par Lorient Agglomération est toujours en hivernage forcé au chantier naval STX.
Sa mise à l’eau est promise pour l’été prochain. En théorie.

Ouest-France du 27 juin 2013
« Le bateau électrique pour la rade de Lorient naviguera cet été ».

Depuis quelques jours, les essais en mer ont redémarré.

Des traversées ponctuelles en  août.
Cet été, il pourra assurer des traversées expérimentales entre Lorient et Locmiquélic.
Les usagers seront invités à monter à bord la deuxième quinzaine d’août et à le tester avant une mise en service officielle en septembre 2013.

Sur le plan financier :

La fourniture d’un navire à passagers à zéro émission ou émission minimale, pour le réseau de transport collectif, a fait l’objet d’un marché en date du 27 juin 2011 avec STX France pour un montant de 3 231.500 euros Hors Taxes.

L’alimentation complémentaire des équipements de raccordement électrique du navire à passagers -commune de Locmiquélic- a fait l’objet d’un marché en date du 3 octobre 2012 avec Spie Ouest Centre pour un montant de 23 560,50 euros Hors Taxes.

La fourniture d’un poste électrique Haute tension –Basse tension et d’une liaison souterraine d’alimentation du bateau à faible émission de CO2 à Locmiquélic, a fait l’objet d’un marché en date du 13 mars 2012 pour un montant de 154 964,50 euros hors taxes.

décembre 2012
 Cap L’Orient précisait : « par rapport aux autres solutions proposées lors de la consultation, l’investissement en faveur du tout électrique constitue un effort financier (coût 3.456.500 euros hors taxes)

A titre de comparaison, il faut compter :

 1 500 000 euros pour un navire diesel,

2 300 000 euros  pour un hybride diesel-électrique.

Ce surcoût initial sera progressivement compensé par les économies d’exploitation évaluées à            1 million d’euros sur 30 ans. »

Trente ans c’est l’avenir et …. l’avenir nous le dira !


800.000 euros ?….. on peut rêver.



lundi 4 novembre 2019


Carnaval en Terre Sainte
Jamais une centenaire n'a fait l'objet de tant d'attention ! Locmiquélic est très convoitée à la veille des élections municipales. Lors de la commémoration du centenaire de la ville,  devant  une assemblée restreinte  réunie confidentiellement à la Mairie, Mme le Maire a fait une grande déclaration d'amour à Locmiquélic. Il faut croire que cette déclaration était nécessaire car il est difficile d'apprécier ces preuves d'amour  vu l'état de la ville.
Locmiquélic suscite énormément d'intérêt. A ce jour, quatre listes sont à l'assaut de la ville. La liste masquée provoque la  curiosité. Une fois les masques  tombés, force est de constater que ce ne sont pas des inconnus puisque les meneurs sont représentés par les première et deuxième adjointes de la majorité actuelle. D'autres masqués sont également connus pour avoir collaboré étroitement avec la municipalité actuelle et, pour certains, obtenu des avantages  comme l’attribution gratuite, sur du long terme, de salles communales ou carte blanche pour organiser des événements  qui ont interpellé et choqué la population. 
Il ne faut pas se leurrer. Cette liste masquée  représente une réserve de voix pour la majorité actuelle.  Ces deux adjointes qui mènent le bal ont déjà  fait  campagne en 2014 en faveur de Mme le Maire.
Comment peut-on imaginer  que  la première adjointe qui a été élue en 2014 puisse, à la fois, continuer à faire partie de la majorité municipale, préparer le budget dans les semaines à venir sous le contrôle de Mme le Maire et faire campagne  contre elle ? Cette situation  n'est acceptable que dans le cas d'une connivence entre la majorité actuelle et la liste masquée et déguisée.
Cela donne à réfléchir…
Mme le Maire se montre excessivement  complaisante en laissant les délégations à sa première adjointe et cette situation montre bien que tout cela est bonnet blanc et blanc bonnet (dixit G. MARCHAIS)
Après avoir dessiné la ville à grands frais  et sans résultats probants,  les "masqués" proposent de  la réinventer.....  et à quel coût ?
Effectivement, on peut réinventer intelligemment la ville à moindre frais mais, à visage découvert et en assumant clairement ses choix.
A bas les masques...
A suivre...