mardi 23 avril 2013

LE TEMPS PERDU NE SE RATTRAPE JAMAIS….

On pourrait ajouter le « temps c’est de l’argent ».

Jeudi 18 avril à 18 heures 30, Salle Artimon, le Maire de notre commune ouvrait la séance par cette maxime que tout le monde connaît.

Oui que de temps perdu… d’argent du contribuable dépensé faute d’écoute, de dialogue, de considération et de respect des biens d’autrui. Le Maire connaissait parfaitement le mécontentement de ces propriétaires qui ne voulaient pas perdre leur fonds de jardin. Ils  ont « osé » défendre leurs droits   devant un Tribunal en se réunissant en association « Ilôt Vert ».
Comment peut-on en arriver là dans une commune de 4000 habitants, où tout le monde  se connaît ?

 Le manque de dialogue coûte cher. Il est regrettable qu’une petite commune n’arrive pas à être comprise, dans sa diversité, par ses élus.

Après avoir crié haut et fort lors des conseils municipaux que le commissaire avait donné raison sur le fond à la Municipalité, il faut retenir que  l’élaboration du nouveau PLU tient compte   des revendications de ces propriétaires. Il ne faut en tirer aucun triomphalisme.
 
Le coût de ce nouveau PLU ? Au moins 100.000 euros aux dires de la Municipalité.

Que retenir de cette réunion ?

Tout d’abord il faut noter que  le pourcentage de 7% de logements sociaux est le même depuis plus de dix ans.

Ensuite il est une réalité que les routes qui donnent accès aux commerces, aux écoles, à la Poste, à la Mairie sont étroites et ne peuvent plus être élargies, à moins de détruire des maisons ou d’instaurer des circuits qui plongeraient le commerce dans le néant. Les trottoirs sont pratiquement inexistants. Cette réalité  est littéralement occultée par la municipalité en place afin d’obéir aux instances dominantes. Il faut revenir sur terre et acter qu’il n’est pas possible de concilier la densification du bourg et dans le même temps maîtriser la circulation et par voie de conséquence la sécurité.  

C’est un sujet important et il ne faut pas rester dans le virtuel et dans la bonne prêche en faisant la propagande pour les transports en commun, les pistes cyclables, les chemins piétons  etc… et en laissant croire que cela est possible. Tout le monde constate que nous n’avons pas les structures nécessaires et cette situation est irréversible.

La plupart des habitants de Locmiquélic n’ont d’autre choix que de prendre leur véhicule pour se rendre au travail.

Notre ville n’a pas vocation à développer le tissu économique.
Notre adjoint à l’urbanisme  ne se lasse pas de le dire et ceci sans aucun état d’âme. 

De plus, nous avons pu constater lors de cette réunion que la période de réflexion concernant le sort du camping était terminée. Depuis belle lurette, le sort du camping est clos.

Pour moitié ce sera un parking voitures et pour l’autre sans doute un parking pour les bateaux. A présent il faut suivre de très près cette évolution car il n’est pas exclu que cette décision est le point de départ d’une autre réflexion.

Il n’est pas exclu que le point d’arrivée  de la vedette qui effectue la liaison Pen Mané-Lorient au Quai des Indes,  disparaisse en faveur d’un autre lieu. Ce serait une belle occasion de redonner à Lorient le bassin à flot pour ses navires de plaisance. Les « Albanais » de service qui prennent le bateau à des fins professionnelles, économiques et scolaires,  devront prendre le bateau et le bus pour arriver à Lorient… On peut tout imaginer.

Par ailleurs nous avons pu voir que l’obstination du Maire pour construire sur le Stade Abbé Tréhin est entière. Il faut savoir qu’un recours déposé par l’association ESCAPADE concernant la désaffectation du site   n’est toujours pas instruit et que nous attendons la convocation du Tribunal.

En résumé,  le PLU sera soumis au vote du Conseil Municipal mi mai.

Nous invitons les citoyens à aller consulter en Mairie les nouveaux projets. Des projets immobiliers sont prévus près du LDL. Vraisemblablement aussi à côté du lotissement des 4 Chemins. Des zones agricoles sont installées entre la rue Général de Gaulle et la rue H. Sellier. Les fonds de jardin de la grande rue sont de l’histoire ancienne. Le camping est supprimé. Le Stade Abbé Tréhin fait toujours l’objet de projet de construction. Des aires de jeux sont prévues derrière le  cimetière. La salle des Fêtes serait envisagée à côté du stade Emmanuel Le Visage, une école construite sur le terrain des écoles.

En conclusion :
Aucun projet  favorisant l’emploi. La zone artisanale de Kervern ne sera pas étendue.
La perte de biens communaux : le camping et le Stade Abbé Tréhin qui tourne à l’obsession pour le Maire.
La poursuite de projets immobiliers à Talhouët.
Aucun projet structurant qui ne permette une évolution de la commune.
Une loi littorale qui est adaptée au gré des fantaisies de l’adjoint à l’urbanisme.
Un risque d’inondation qui obligerait à fermer le camping mais la sécurité des riverains n’est pas évoquée…!

Réunion de pure forme qui nous a montré une municipalité sur la défensive et complètement coupée des préoccupations de ses habitants.

vendredi 12 avril 2013

Camping municipal : suspension d’activité pour 2013.

Le camping ne sera pas ouvert cette prochaine  saison estivale.
Nos élus se donnent le temps de la  réflexion pour décider de l’avenir du camping.

Cette décision  a été prise lors du conseil municipal du mardi 9 avril 2013.

Que se passe-t-il ?

Le camping ne fait plus recette et affiche  un déficit de 22.417,83 euros pour le dernier  exercice 2012.

Des travaux de remise en activité sont nécessaires…donc des dépenses.

A été mis aussi en avant les risques d’inondation de la zone en question.

Le camping est déficitaire ? La belle époque  pas très lointaine où tout le monde se réjouissait  de la bonne santé financière du camping est révolue. Fini le temps où nos élus venaient prendre le verre de l’amitié avec les « campeurs ».
Si on commence à fermer toutes les structures qui sont déficitaires sur le secteur, la liste sera longue. On peut aussi arrêter la Volvo Race, déficitaire, le Festival interceltique, déficitaire… et que dire du terrain synthétique ? Il rapporte quelque chose à la commune peut-être ?

Il y a moins de touristes dit-on. Sans doute.
Avons-nous mis en œuvre  une politique attractive  pour faire venir les touristes ? NON.
Le camping a-t-il été modernisé depuis sa création ? NON

Une élue de la majorité a posé une question pertinente et pleine de bon sens sur les conséquences de cette fermeture sur le tissu socio-économique. Visiblement ce n’est pas la préoccupation première de la municipalité qui n’en a que faire des incidences sur le commerce. La réponse a été des plus timides et  n’a pas retenu l’attention de l’assemblée. Cette personne  sera bien vite  invitée à ne plus poser des questions dérangeantes.

Il est regrettable qu' en cette période où précisément les départs en vacances seront moins nombreux,  la municipalité n’ait pas pensé  mettre en place une politique de prix  pour offrir des vacances à moindre frais aux familles qui justement cette année ne partiront pas en vacances car les budgets sont serrés. Un vrai gâchis.

Par ailleurs, il devient nécessaire  de communiquer  les résultats des  diverses études  en cours  concernant les risques d’inondation, nature du sol etc… de cette zone,  car si le camping « craint » que dire des habitations environnantes ?

Inutile d’agiter le chiffon rouge des risques d’inondation pour fermer le camping cet été. Inutile d’effrayer le voisinage.

Locmiquélic n’a pas la volonté de garder ses touristes, ni ses commerces d’ailleurs.

Un nouveau coup dur pour le développement durable de la commune !