jeudi 12 décembre 2019


La CCBO  se désengage. 
La  Mairie choisit l'association OPTIM'ISM  pour prendre la suite

Voici un article de Ouest France du 19 juin 2019 qui mentionne clairement que la commune  a choisi l'association OPTIM'ISM pour effectuer les travaux réalisés, jusqu'à présent, par la CCBBO


Jeudi 20 juin 2019 14:58 - Port-Louis 

Communauté de communes Blavet Bellevue Océan. Un chantier d’insertion repris par Optim’Ism

Le conseil de la communauté de communes Blavet-Bellevue-Océan s’est réuni mercredi 19 juin. Parmi les sujets débattus, le nombre de conseillers, les déchets verts…

Actuellement, la Communauté de communes Blavet Bellevue Océan (CCBBO) gère trois chantiers d’insertion : un à Merlevenez, un à Port-Louis et un à Locmiquélic. Ces deux dernières communes versent environ 10 000 € chacune par an dans le cadre d’une convention avec l’intercommunalité.

Une réflexion avait été engagée pour optimiser le fonctionnement des chantiers et resserrer l’offre de service au territoire. Une rencontre a eu lieu avec les communes de Port-Louis et Locmiquélic pour évoquer les modalités de reprise de l’un des chantiers au 1er janvier 2020. À la suite des discussions, les communes intéressées ont opté pour un portage du chantier par l’association Optim’Ism. Le chantier, situé actuellement à Port-Louis, s’installera à Merlevenez.

Ensuite, un article du TELEGRAMME du   29 novembre 2019 qui, commentant le transfert des travaux effectués par la CCBBO vers l'association OPTIM'ISM, signale  que c'est la CCBBO qui a choisi l'association OPTIM'ISM pour la poursuite des travaux : 

Le transfert du Chantier nature et patrimoine fait débat lors du conseil municipal
 Publié le 29 novembre 2019 à 11h31 Modifié le 29 novembre 2019 à 14h25
Lors du conseil municipal de ce jeudi 28 novembre, toutes les décisions ont été prises à l’unanimité, à l’exception de celle concernant le transfert du Chantier nature et patrimoine vers l’association Optim’ism qui a généré une courte passe d’armes entre majorité et opposition.
La CCBBO, portant le chantier nature et patrimoine, a pris la décision de recentrer ses actions sur son seul territoire. Elle a donc confié le chantier de Locmiquélic à l’association d’insertion par l’activité économique Optim’ism. Marylène Prigent, conseillère d’opposition, a vivement critiqué ce choix. « Optim’ism fait du maraîchage et n’a pas la compétence pour faire des murets ou du mobilier en bois ». Elle s’est étonnée du fait que la mairie confiait le chantier à une association dont le directeur fait campagne pour les municipales, sur une liste concurrente, avec deux adjointes de Locmiquélic. « Cela pose un problème moral », a-t-elle estimé. Nathalie Le Magueresse a précisé que le choix de l’organisme d’insertion revenait à la CCBBO et non à la commune ; que les personnels qui interviennent sont encadrés par un professionnel. « La tambouille électorale n’a pas lieu d’être ici », a-t-elle rappelé. Les élus de l’opposition ont refusé de participer au vote.

© Le Télégramme https://www.letelegramme.fr/morbihan/locmiquelic/le-transfert-du-chantier-nature-et-patrimoine-fait-debat-lors-du-conseil-municipal-29-11-2019-12445032.php#p3xJPKTlvq4uPieo.99

 Informations contradictoires et, à ce jour, pas de démenti.

Il faut noter que le Télégramme rapporte les propos tenus par Mme le Maire lors du conseil municipal du 26 novembre dernier. Mme le Maire se défend d'avoir participé à ce choix pour répondre à  une remarque pertinente de l'opposition. 
Force est de constater qu'en juin 2019, Ouest France note que le choix d'OPTIM'ISM a été fait par la commune et que, lors du conseil municipal du 26 novembre 2019, Mme le Maire dit le contraire, dégageant ainsi sa responsabilité, en mettant en cause la CCBBO.

Toute la majorité soutient les propos de Mme le Maire. Ses deux premiers adjoints laissent aussi Mme le Maire affirmer que le choix de l'Association OPTIM'ISM a été fait par la CCBBO. 

Que s'est-il passé entre juin  et novembre 2019 ?

Les deux premiers adjoints ont fait  la une des journaux cet automne, avec le Directeur de l'association OPTIM'ISM, entre autres, masqués puis démasqués, pour présenter leurs ateliers participatifs dans le cadre des élections municipales de 2020. La salle ARTIMON a été utilisée dans ce cadre précis les 10 et 17 novembre et le sera une fois encore le  15 décembre prochain.


Une clarification s'impose. Difficile d'imaginer que les deux  premiers adjoints ne savaient pas que le choix l'Association OPTIM'ISM a été décidé par les élus de la majorité. 

Quel est l'intérêt de la Municipalité de mettre en cause la CCBBO ?

 Les citoyens ont le droit de connaître la vérité. 

mardi 19 novembre 2019

Quel gaspillage d'argent.... On a jamais eu la moindre information officielle concernant la rentabilité de ce bateau électrique. A présent on aimerait  bien avoir des  explications  de la CTRL. Pourquoi ce fiasco ? La Maire de Locmiquélic, qui a porté ce projet,  est beaucoup moins bavarde sur le sujet 
qu'en 2013.

Ci dessous l'article que nous avions publié en juillet 2013,  suivi de l'article de Ouest France du vendredi  15 novembre 2019 :

IL ETAIT UN PETIT NAVIRE : AR VAG TREDAN

A partir des articles de la presse locale et des comptes rendus des réunions communautaires, organisées par Cap l’Orient, nous avons voulu retracer, le plus fidèlement possible, la chronologie de la carrière de la jeune vedette électrique qui doit assurer le transport  des passagers entre Pen Mané et Lorient. L’aspect technique n’a pas été a été souligné, volontairement.

Télégramme du 30 octobre 2008
"Plusieurs élus ont profité d’un voyage d’études en Suisse pour s’intéresser à un navire à propulsion électrique et Mme Le Magueresse, Vice-Présidente de Cap L’Orient chargée des transports collectifs maritimes urbains, de préciser : " ce navire doit avoir une propulsion propre, électrique ou hybride".
"Est-ce tenable sur la rade ? On s’interroge. Mais on sait déjà qu’un bateau  classique coûte environ 
2 millions d’euros alors que le type de navire que nous  avons vu et qui navigue à la vitesse de 
8 nœuds, ne coûte que 800.000 euros ".

A Riantec le 22 décembre 2008
Réunion communautaire de Cap l’Orient qui adopte une délibération (66 voix pour et 10 abstentions) approuvant le lancement d’une étude pour la construction d’un nouveau navire à passagers.
Mme Nathalie Le Magueresse, absente excusée, a donné pouvoir à M. André Le Roux.

La durée globale d’étude et de travaux préalables à la livraison est estimée à 2 ans.

A Port Louis, le 11 décembre 2009, un an plus tard, le Conseil communautaire, à l’unanimité, adopte la délibération approuvant la construction d’un navire à passagers. Le coût global de l’opération peut être évalué à 2 millions d’euros hors taxes.
Mme Le Magueresse arrive au Conseil Communautaire au cours de la 5 ème question. Départ de Mme Le Magueresse au cours de l’examen de la 15 ème question. Elle donne pouvoir à M. André Le Roux.

Pas tout à fait, un an plus tard, le 24 septembre 2010 à Cléguer, le Conseil Communautaire, en l’absence de Mme Le Magueresse, excusée, ayant donné pouvoir à M. Le Roux, adopte à l’unanimité la délibération qui approuve :

- le projet d’un nouveau navire et de l’équipement de 4 pontons de systèmes spécifiques  d’alimentation en énergie.

- Le coût d’objectif de 3 millions d’euros HT.

Pour les aménagements à terre :

Lorient, Quai des Indes : réaménagement du ponton et équipement de   fourniture énergétique.

Locmiquélic-Pen Mané et Port-Louis-La Pointe : équipement de fourniture énergétique.

Lorient-Port de Pêche : équipement de fourniture énergétique et aménagement de la liaison intermodale bus-bateau.

       
Ouest-France du 17 octobre 2011
  « Le bateau électrique sera propre et recyclable »
M. Métairie, Président de Cap L’Orient, à l’occasion de la découpe de la première tôle résume « « il nous paraissait capital de montrer l’exemple dans ce domaine. Et quand il a fallu songer à remplacer le « Sainte Catherine », nous nous sommes dit que le futur navire devait être une vitrine tant pour les entreprises que pour notre rade ».

L’agglo investit 3,4 millions d’euros dans ce  prototype.

Ouest-France du 18 septembre 2012
« Le transrade électrique mis à flot à Lanester ».

Commandé par Lorient Agglomération au chantier STX, le transrade Ar Vag Tredan (le bateau électrique) doit, après une période de tests, entrer en service à la fin du mois d’octobre 2012.

Télégramme du 9 novembre 2012
«Transrade ; Le bateau électrique…. En rade »

Un « léger » retard à l’allumage ! Le nouveau bateau électrique commandé par Lorient Agglomération pour assurer le trafic transrade est en cale sèche. Une pièce défectueuse retarde sa mise en service, promise fin octobre.

Télégramme du  21 mars 2013
« Le transrade se fait désirer »
« Pas de mise en service avant l’été »
Depuis l’échec des essais en mer à l’automne 2012, le bateau électrique commandé par Lorient Agglomération est toujours en hivernage forcé au chantier naval STX.
Sa mise à l’eau est promise pour l’été prochain. En théorie.

Ouest-France du 27 juin 2013
« Le bateau électrique pour la rade de Lorient naviguera cet été ».

Depuis quelques jours, les essais en mer ont redémarré.

Des traversées ponctuelles en  août.
Cet été, il pourra assurer des traversées expérimentales entre Lorient et Locmiquélic.
Les usagers seront invités à monter à bord la deuxième quinzaine d’août et à le tester avant une mise en service officielle en septembre 2013.

Sur le plan financier :

La fourniture d’un navire à passagers à zéro émission ou émission minimale, pour le réseau de transport collectif, a fait l’objet d’un marché en date du 27 juin 2011 avec STX France pour un montant de 3 231.500 euros Hors Taxes.

L’alimentation complémentaire des équipements de raccordement électrique du navire à passagers -commune de Locmiquélic- a fait l’objet d’un marché en date du 3 octobre 2012 avec Spie Ouest Centre pour un montant de 23 560,50 euros Hors Taxes.

La fourniture d’un poste électrique Haute tension –Basse tension et d’une liaison souterraine d’alimentation du bateau à faible émission de CO2 à Locmiquélic, a fait l’objet d’un marché en date du 13 mars 2012 pour un montant de 154 964,50 euros hors taxes.

décembre 2012
 Cap L’Orient précisait : « par rapport aux autres solutions proposées lors de la consultation, l’investissement en faveur du tout électrique constitue un effort financier (coût 3.456.500 euros hors taxes)

A titre de comparaison, il faut compter :

 1 500 000 euros pour un navire diesel,

2 300 000 euros  pour un hybride diesel-électrique.

Ce surcoût initial sera progressivement compensé par les économies d’exploitation évaluées à            1 million d’euros sur 30 ans. »

Trente ans c’est l’avenir et …. l’avenir nous le dira !


800.000 euros ?….. on peut rêver.



lundi 4 novembre 2019


Carnaval en Terre Sainte
Jamais une centenaire n'a fait l'objet de tant d'attention ! Locmiquélic est très convoitée à la veille des élections municipales. Lors de la commémoration du centenaire de la ville,  devant  une assemblée restreinte  réunie confidentiellement à la Mairie, Mme le Maire a fait une grande déclaration d'amour à Locmiquélic. Il faut croire que cette déclaration était nécessaire car il est difficile d'apprécier ces preuves d'amour  vu l'état de la ville.
Locmiquélic suscite énormément d'intérêt. A ce jour, quatre listes sont à l'assaut de la ville. La liste masquée provoque la  curiosité. Une fois les masques  tombés, force est de constater que ce ne sont pas des inconnus puisque les meneurs sont représentés par les première et deuxième adjointes de la majorité actuelle. D'autres masqués sont également connus pour avoir collaboré étroitement avec la municipalité actuelle et, pour certains, obtenu des avantages  comme l’attribution gratuite, sur du long terme, de salles communales ou carte blanche pour organiser des événements  qui ont interpellé et choqué la population. 
Il ne faut pas se leurrer. Cette liste masquée  représente une réserve de voix pour la majorité actuelle.  Ces deux adjointes qui mènent le bal ont déjà  fait  campagne en 2014 en faveur de Mme le Maire.
Comment peut-on imaginer  que  la première adjointe qui a été élue en 2014 puisse, à la fois, continuer à faire partie de la majorité municipale, préparer le budget dans les semaines à venir sous le contrôle de Mme le Maire et faire campagne  contre elle ? Cette situation  n'est acceptable que dans le cas d'une connivence entre la majorité actuelle et la liste masquée et déguisée.
Cela donne à réfléchir…
Mme le Maire se montre excessivement  complaisante en laissant les délégations à sa première adjointe et cette situation montre bien que tout cela est bonnet blanc et blanc bonnet (dixit G. MARCHAIS)
Après avoir dessiné la ville à grands frais  et sans résultats probants,  les "masqués" proposent de  la réinventer.....  et à quel coût ?
Effectivement, on peut réinventer intelligemment la ville à moindre frais mais, à visage découvert et en assumant clairement ses choix.
A bas les masques...
A suivre...

dimanche 22 septembre 2019

DE LA SOCIETE COOPERATIVE DES VEDETTES (SCV) au BATOBUS...
Suite et fin...

Le bateau électrique
(Article de Ouest-France du 29 juillet 2019)



Le 16 novembre1974, la "Liberté du Morbihan" nous donnait
 la solution pour traverser la rade...

Sans aucun commentaire...

samedi 10 août 2019

DE LA SOCIETE COOPERATIVE DES VEDETTES 
(SCV) AU "BATOBUS"...
A droite, M. Emmanuel LE VISAGE, Président de la SCV
Le port de Ste Catherine


En 1977, Le DEPARTEMENT s'est donc porté acquéreur de la flotte de la S.C.V et des bâtiments, c'est-à-dire la salle d'attente de Pen Mané et le local servant d'atelier à la S.C.V à Ste Catherine.  Cette reprise par le DEPARTEMENT  répondait  à la loi votée de 1976 concernant la continuité territoriale.
Le DEPARTEMENT, dans ces années-là, assurait financièrement le transport des écoliers  par un service d'autocars qui acheminaient les enfants directement sur Lorient, Hennebont, Kervignac etc...... Un transport complètement  indépendant des services  des vedettes jaunes.
En 2001, M. Francis PAHUN, maire de droite pendant 18 ans, perdait sa mairie.
On lui doit  la création du port de plaisance de Ste Catherine. Le port de Pen Mané était en projet.
En 1999,  le port de Ste Catherine  a été vendu à la SAGEMOR (Société d'Aménagement et de Gestion du Morbihan),  officine du Département. La construction du port de Pen Mané a été actée dans le même temps par le Département qui a  accepté d'en assurer le financement. Ainsi, les deux ports, celui de Ste Catherine et celui de Pen Mané bénéficieraient de la même gestion.
 C'est ainsi que le port de Pen Mané a été construit sous la municipalité socialiste, qui n'a pas eu d'autre choix que d'accepter les accords conclus avant 2001 par M. Francis PAHUN et le DEPARTEMENT.
L'élection d'un maire socialiste, en 2001, a tout de suite débouché sur  l'adhésion de Locmiquélic à CAP LORIENT - aujourd'hui L'AGGLO -. L'AGGLO a repris les vedettes jaunes, mais les locaux (salle d'attente et atelier de Ste Catherine) sont restés propriété du DEPARTEMENT.
L'AGGLO devient propriétaire des vedettes et la CTRL (officine de l'AGGLO) en est le gestionnaire.
Une autre politique de transport   a été mise mise  en place  à partir de notre ralliement à l'AGGLO. Le transport des écoliers, par bus,  n'a pas été repris par l'AGGLO  et  une nouvelle formule a été proposée aux écoliers  : le batobus, c'est-à-dire acheminement par bus de la CTRL de chaque côté de la rade et transport par bateau pour traverser celle-ci.  Cette méthode  a eu l'avantage de "booster"  le remplissage des bateaux  mais ce transport  est bien plus onéreux pour les familles des écoliers et bien plus long. 
Dans le même temps, l'AGGLO proposait une nouvelle offre, moins avantageuse pour tous les usagers de la rive gauche. Les lignes de bateau PORT LOUIS - LORIENT, STE CATHERINE-PORT DE  PECHE, de façon continue, ont été supprimées mais, en jumelant bus et bateau pour tous, avec un seul départ pour LORIENT de  PEN MANE, LOCMIQUELIC  est devenue la plaque tournante des transports.
Aux heures de pointe, les bus affichent  complet  avec les écoliers. Dans la journée,  ils circulent plutôt  à vide.
La flotte  de l'ex S.C.V  diminue de façon spectaculaire, pour des raisons de financement certes (ce n'est  plus le DEPARTEMENT qui finance), mais aussi par la suppression des lignes PORT-LOUIS  -  LORIENT et STE CATHERINE - PORT DE PECHE.  
à suivre...

dimanche 28 juillet 2019


DE LA SOCIETE COOPERATIVE DES VEDETTES (SCV) AU "BATOBUS"...

Désormais, Locmiquélic est relié à LORIENT par un service  régulier de vedettes dont le trafic ne cesse de croître. Ce fut une véritable révolution. Les "vedettes jaunes" - on les appelait ainsi en raison de la couleur qui leur avait été donnée -, gagnèrent tout de suite la sympathie des usagers. Sur les lignes LORIENT - PEN MANE et STE CATHERINE- KEROMAN, elles évincèrent  rapidement  les bateaux de la société concurrente, les  Vedettes d'Arvor.
La confiance des coopérateurs de Locmiquélic les amenait à souscrire aux obligations émises par le conseil d'administration et la coopérative put ainsi se constituer une solide trésorerie.
L'expansion de la S.C.V ne cessa de croître jusqu'en 1970.
Par la suite, compte tenu de la régression des passagers sur la rade de Lorient, la Société doit étendre son action et chercher de nouveaux débouchés. Elle traverse des difficultés et, le 1er janvier 1977, le DEPARTEMENT rachète les vedettes ; la S.C.V  conserve la gérance de l'exploitation.
Dans les années 1980, un plan de restructuration a permis de remettre les finances à  flot pour quelques années. En 1990, on se retrouve avec un déficit de 600.000 francs.
Un audit est commandé auprès de la Cie Morbihannaise de Navigation afin d'étudier les possibilités touristiques.
En 1991, la gestion des lignes intérieures est confiée à cette compagnie. Il est urgent d'agir pour améliorer les services et mettre en place des vedettes pour le tourisme.

à suivre…


jeudi 11 juillet 2019


DE LA SOCIETE COOPERATIVE DES VEDETTES (SCV) AU "BATOBUS "...

EMBARCADERE DE LORIENT

Après la guerre, le constat est lourd  : toutes les vedettes sont coulées ou détruites.

Dans un premier temps, pour assurer le trafic transrade, la Direction de la SCV  fait l'acquisition d'une vedette à St Malo. Ensuite, avec le concours de la DCAN (Arsenal), du Port de Lorient, les vedettes coulées sont renflouées et réparées.

Pendant l'occupation, la Direction de SCV avait pris le soin de faire construire une vedette à St Malo et, en 1946, la vedette  "CHRISTIAN-MARIE"  assurait les premières liaisons sur Lorient. Puis,  en 1947  le "ROGER COLETTE"  vient en renfort.

La reconstruction de la ville de Lorient et le développement du Port de Pêche ont favorisé le trafic sur la rade qui reprenait de l'importance et les abonnés étaient nombreux.

La construction de vedettes, d'une capacité d'au moins 150 personnes, s'est vite imposée et les vedettes  la "RESISTANCE", la "FLORISSANTE", "L'ERNEST  ROSPABE" et le "MARC BOEDEC"  ont remplacé les vedettes d'avant- guerre qui avaient été renflouées.
Le financement de ces vedettes a été assuré par    des emprunts et par les dommages de guerre.

Dans le même temps un atelier de réparations  était construit  au Port de Ste Catherine, bâtiment qui, aujourd'hui, abrite le Club de plongée. Cet atelier, qui employait trois ouvriers mécaniciens, possédait l'outillage indispensable permettant de faire tous les travaux de dépannage et de montage, hormis les travaux de précision.

Avec la vedette "ALBERT-EUGENE"  construite en 1966 , la Société compte une flotte de huit vedettes pour assurer aisément le trafic de la rade. Les actionnaires sont satisfaits.

Il faut  souligner que la S.C.V. était la seule coopérative de transports sur mer existant sur le littoral français.

A suivre…



jeudi 27 juin 2019




DE LA SOCIETE COOPERATIVE DES VEDETTES  (SCV) AU  "BATOBUS"....

Le 13 décembre 1931, "L'ASSOCIATION DES USAGERS DE LA RADE DE LORIENT" a été créée pour protester contre les tarifs abusifs pratiqués par la "CIE DES VEDETTES D'ARVOR", compagnie qui assurait la traversée de la rade.
M. Emmanuel  LE VISAGE (le futur maire)  est nommé président de cette association.
Des délibérations ont eu lieu  pour décider de  la création d'une société de transport sur la rade. Le  22 février 1932, la Société Anonyme au capital variable est née : la SCV.
Dès le mois de mars, 421 sociétaires ont participé au financement de la construction des deux vedettes, "LE REVE" et la "DESIREE". Ensuite, la "MADELEINE" et la "PIERRE CORVEC" furent achetées d'occasion, puis, la "PROSPERITE" fut construite en 1933 au PONT-LOROIS. 
En 1935,  le droit de passage entre Ste Catherine et Kéroman est racheté à  Mathurin CORVEC (passeur gâvrais). Dans le même temps la CIE D'ARVOR dépose le  bilan.
Une seconde COOPERATIVE DES VEDETTES est créée pour desservir PORT LOUIS. La nouvelle société, avec celle de Locmiquélic, achète des bateaux dont le "KERBEL" à la Sté défaillante, CIE D'ARVOR.
En 1937 les deux sociétés fusionnent pour gérer le transport sur la rade.
Des vedettes neuves sont mises en service  sous les noms de "VOLONTE", "TENACITE", "SOLIDARITE", "VITALITE", "FIDELITE".
Les lignes desservies tous les jours sont  :
Pen Mané - Lorient
Ste Catherine - La Perrière
Port-Louis - Lorient
Port-Louis - La Perrière
Pendant la période estivale, les lignes desservant GAVRES et LARMOR-PLAGE depuis PORT LOUIS, LOCMIQUELIC et LORIENT, sont ouvertes pour développer le tourisme.
Au moment de la guerre, la SCV compte 12 vedettes. A la fin de la guerre, quand les habitants de LOCMIQUELIC reviennent d'exil, en 1945, toutes les vedettes sont détruites ou coulées.
à suivre...

mardi 25 juin 2019


Une des plus belles vues sur la rade😂


dimanche 7 avril 2019

Salle multi-activités

Après un an de "chantier" participatif comme annoncé par la mairesse lors des voeux 2018, le coût de la salle multi-activités vient d'être chiffré :  347 000 € .
En détail :
                 Maîtrise d'oeuvre : 33 340 € HT
                 Contrôles - Géomètre: 11 212 € HT
                 Construction de la salle : 302 483 € HT

Selon la mairesse cette salle multi-activités serait financée à 75 % par des subventions. On attend de voir ...!

Le budget primitif  2018 prévoyait 155 000 € pour cet équipement. Ce sont finalement 387 000 € qui sont inscrits au budget primitif de 2019. 
Un coût supérieur de 150% au projet initial et 40 000 € qui se "promènent ", ça peut surprendre !


Opération "Coeur de Ville"

Un projet à 5 millions qui comprend l'école, la chaufferie à bois et son réseau de chaleur, la requalification de la rue de la mairie et un lotissement sur le terrain des écoles. 
Ce projet a bénéficié de nombreuses études pour un coût de plus de 200 000 € et pourtant, le réseau de chaleur dépasse de plus de 100 000 € les prévisions et les aménagements de la rue de la mairie consistent à indiquer aux piétons de marcher dans le caniveau ...

Chacun a pu observer la pose de séparateurs de voies près du rond point de l'école primaire Jean Marie Georgeault. La mairesse qui veut récupérer un maximun d'argent  pour financer ces projets mal ficelés qui dépassent, tous, les prévisions, a trouvé l'idée sensationnelle de vendre une partie de la rue de la mairie au niveau du rond point afin d'y faire construire un immeuble de 6 appartements. et tout ça encastré dans l'école.
Du pur délire ....