mercredi 28 octobre 2015

URBANISATION DE L'ESPACE ABBÉ TRÉHIN : Escapade répond aux élus majoritaires.

11 novembre : Le fleurissement devant le cabinet médical...


Le Télégramme mardi 10 novembre 2015
Sans commentaire !


Pour info :

Espace Abbé Tréhin : 14 000 m2 (Stade plus terrains constructibles situés autour du stade)

Stade Abbé Tréhin : 7 000 m2
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L'Association ESCAPADE est vivement attaquée par les élus majoritaires dans le bulletin municipal n°5 du mois d'octobre 2015 distribué dans les boîtes aux lettres de tous les habitants. L'Association est critiquée pour sa course aux recours "tous azimuts" et, de ce fait, est tenue responsable du déficit en logements sociaux et des pénalités payées.

Nous ne sommes pas dupes. La municipalité actuelle est très heureuse de notre existence et se sert de l'Association ESCAPADE comme bouc émissaire, sans modération. Toutes les carences de cette municipalité et de la précédente d'ailleurs, en matière de logements sociaux notamment, sont mises à notre compte. Tout est de notre faute...

1°) En nous culpabilisant à outrance, le Maire met volontairement sous le tapis l'annulation par le Tribunal administratif de Rennes, le 7 avril 2011, du Plan Local d'Urbanisme (PLU). La Mairie a perdu ce procès porté par l'Association ILOT VERT, association créée, en l'occurrence, par les propriétaires victimes d'une expropriation de leurs fonds de jardin. Cette association, faute d'écoute et de dialogue de la part de la Mairie n'a pas eu d'autre choix. La Mairie a été sourde..... un refus d'écoute qui a coûté très cher : 130 000 euros l'élaboration d'un nouveau PLU, PLU approuvé le 23 janvier 2014.

Cette annulation du PLU a bloqué toutes les constructions.

2°) Le déficit en logements sociaux ne peut être comblé que par l'élaboration d'un programme de grande ampleur de "logements sociaux" uniquement. La vérité est que, depuis 14 ans, rien n'a été fait dans ce domaine. Les logements sociaux du Ty Douar ne font que remplacer les logements communaux perdus qui étaient situés dans les écoles du TY DOUAR et GEORGEAULT. C'est plus facile de sortir l'épouvantail ESCAPADE que d'assumer cette inertie...

L'urbanisation de l'espace Abbé Tréhin, qui est une opération immobilière privée, ne changerait en rien le déficit en logements sociaux. Le Maire le sait très bien et l'association "ESCAPADE" sert d'alibi pour masquer les carences des élus en matière de logements sociaux.
Le Maire et son équipe utilisent cet argument fallacieux volontairement et en toute connaissance de cause. Diaboliser l'Association et ses adhérents, devant la population est un acte préjudiciable. On peut se poser la question de savoir si le Maire est dans son rôle en donnant volontairement des fausses informations dans son bulletin municipal ? Les vérifications sont en cours.

3°) Beaucoup de terrains constructibles à Locmiquélic ont été classés en terrains agricoles dans le PLU. Ce choix, fait par la municipalité, est une situation très avantageuse pour les communes voisines. C'est la faute d’ESCAPADE ?
La commune est toujours propriétaire de terrains constructibles et viabilisés aux alentours du stade E. Le Visage notamment ; les terrains situés entre les rues Jules Bourdiec et Dominique Le Garff appartiennent à présent à Lorient Agglo.... Ce sont de beaux emplacements pour faire du social..... Rien n'a été fait, c'est la faute d’ESCAPADE ?

4°) Pour contester une décision du conseil municipal, la seule possibilité est de saisir le tribunal administratif. C’est un droit de tout citoyen, c’est ça la démocratie. Chaque recours «contentieux» a été précédé d’un recours gracieux auprès du maire. Ces recours gracieux n’ont obtenu aucune réponse, alors qu’ils auraient dû conduire le maire à discuter et à négocier...
Tout comme Escapade, le Maire a su solliciter le tribunal administratif pour expulser les locataires de l’école Georgeault.
Le Maire a perdu et a été condamné à payer 1000€ malheureusement ponctionnés sur les deniers publics et c’est là aussi toute la différence avec Escapade.

Critiquer l'action de l'Association est une atteinte directe à la démocratie. Faute d'écoute de la part de nos élus, les gens sont obligés de se réunir en association pour se faire entendre.
Mais, parallèlement, la Mairie n'hésite pas à payer 72 000 euros un collectif TERRATERRE pour soi disant "écouter" la rue...

POURQUOI CES RECOURS ?

L'Association n'est pas favorable à l'urbanisation du stade Abbé Tréhin, pour au moins deux raisons :

La première est que nous sommes convaincus que nos jeunes sont en attente d'espace, en centre ville, pour se retrouver. Le stade bénéficie de structures annexes (vestiaires, douches, salles), en un mot, tout ce qui manque cruellement aujourd'hui à Locmiquélic.

La deuxième raison est que ces terrains communaux, appartenant à la commune et d'une capacité de 14 000 m2, ont été vendus à un promoteur privé pour un prix dérisoire. Le choix d'urbaniser le stade en priorité, est une vaste opération financière pour le promoteur.
Le maintien du stade, pour les jeunes, n'empêchait pas la construction de logements sur les 7 000 m2 restants, sur les terrains communaux qui entourent le stade.

L'urbanisation du site Abbé Tréhin est programmée en trois phases, la première phase devant se faire sur le stade..... les deux autres phases plus tard ....
Une vraie obstination pour la Municipalité de construire sur ce stade ! On se demande pourquoi alors qu'il y a 7 000 m2 en attente autour de ce stade. Ces 7 000 m2 pouvaient recevoir des logements sociaux. Le choix a été fait de vendre ces terrains, mais c'est la faute d’ESCAPADE si le pourcentage des logements sociaux ne bouge pas !

Il nous reste encore un recours à instruire.


COMMENTAIRES


Anonyme 28 octobre 2015 19:46

Les pénalités de 26 343 € ont été entièrement remboursées par une subvention du Conseil Général.
Ce qui intéresse le maire c'est de toucher le fruit de la vente du stade soit 375 000 € car la municipalité manque d'argent pour payer, les études (162 000 €), le canisite (50 000 €) le concours d'architectes (50 000 €)...
Des dépenses qui ont été décidées par LE MAIRE sans l'avis du conseil municipal.
Les recours arrangent bien le promoteur, il peut commencer à percevoir les Arrhes que les particuliers vont verser pour réserver leur logement et pendant ce temps, vu qu'il n'a pas dépensé un kopeck, il se fait de la trésorerie.


Anonyme 29 octobre 2015 13:50

On ne peut pas dire que la mairie soit très pressée de faire des logements sociaux. Elle préfère payer un collectif qui va réaliser des études pour « écouter » les habitants, puisqu’elle-même n’est pas capable de le faire. De toute façon, ces études ne serviront à rien : soit elles iront dans le sens du maire qui a déjà des idées derrière la tête, soit elles iront dans le sens des habitants ce dont le maire n’a rien à faire et qui fera comme bon lui semble.

A-t-on réellement évalué le besoin de logements sociaux sur la commune ? Combien sont nécessaires ? Pour quel type de logement ? Quel est le nombre de personnes à faible revenu sur la commune ? Comment sont-elles logées ? Voilà de vraies questions pour permettre de créer des logements sociaux au plus près des besoins de la population. L’argent de la commune serait mieux employé pour ce genre d’études que pour mettre de la mousse sur les murs.


Anonyme 30 octobre 2015 23:46

Décidément, le maire n'aime pas les recours et ne respecte pas les décisions de justice. Comme vous le soulignez dans votre article, s'il y a des recours c'est qu'il y a matière. Ce matin, dans Ouest France, le maire tente d'expliquer la fermeture de la rue de Kerloës et voudrait nous faire croire que ça coûte seulement 4500 EUR (le coût des travaux). Mais Quid de l'astreinte de 100 EUR par jour de retard depuis le 14 janvier 2011 date du jugement rendu par la cour d'Appel de Nantes...(le jugement prévoyait la restitution de la rue dans les 15 jours suivant le jugement sous astreinte de 100 EUR par jour de retard).
Pour être clair, l'obstination du maire nous aurait coûté plus de 150 000 EUR ?


http://www.legifrance.gouv.fr/affichJuriAdmin.do?idTexte=CETATEXT000023885957

mercredi 14 octobre 2015

Bye bye l' Ecole primaire publique Jean Marie Georgeault



 bâtiment ouest 



cantine - cuisine et 2 appartements occupés à l'étage


préau

Ci-dessus des photos "collector" 

Ces 3 bâtiments seront rasés pour laisser place à 2 immeubles d'habitation.

Les travaux de démolition commenceront en juin 2016 et s'étaleront sur 3 ans...
La reconstruction du restaurant scolaire se fera dans la cour.

Pendant les travaux de démolition et de reconstruction, il n'est pas prévu de déménager les enfants !

Cette décision a été votée en conseil municipal du 24 septembre 2015 
21 voix pour, 6 contre...


commentaires 

3 ans de démolition, et encore 2 ans de construction, le tout 5 ans sans compter les éventuelles surprises qui ne manqueront pas d'arriver, ça fait bien long. Je plains les pauvres enfants qui feront tout leur primaire pendant les travaux, et qui rentreront en CP quand le chantier va démarrer !