samedi 3 mars 2018

Conseil municipal du 27 février 2018

Démographie : La population baisse...

Notre nouvel adjoint aux finances a une réflexion très sélective en déclarant dans le compte rendu du conseil municipal du 27 février 2018 publié dans le Ouest France du 1er mars 2018 que "cette baisse du nombre d'habitants augure bien la nécessité d'avoir une politique de l'habitat audacieuse dans la commune".

Attirer de nouvelles familles est un objectif. Il faut mettre tout en œuvre afin que les familles installées dans la ville ne soient pas tentées de partir vers d'autres communes plus attractives. Tous les jours nous apprenons qu'une famille choisit de s'installer dans une autre commune. Pourquoi ?

Les jeunes ont besoin d'espaces sportifs, d'installations et structures spécifiques (skate park, école de voile, salles d'entrainement pour les sports etc.…)

Les ados ne peuvent se contenter des moyens de transport qui reposent uniquement sur le passage bateau Pen Mané - Lorient

L'emploi est inexistant. Aucun projet économique en vue dans le secteur. La révision du SCOT a été adoptée, nous avons pu constater que la commune n'a rien revendiqué. Les projets économiques sont ailleurs et les emplois aussi.

La zone artisanale de Kervern est abandonnée et n'attire plus les artisans. D'ailleurs la commune va déménager ses locaux de Kervern vers Riantec.

Malgré tout la Mairie de Locmiquélic recrute de plus en plus. Une personne va être recrutée pour encadrer le personnel technique.

Comme le soulignait un élu de l’opposition, c’est aux élus d’encadrer le personnel. « Je n’ai pas la compétence, c’est pas mon travail » a répondu l’adjoint aux travaux !

Quant au logement, il faut reconnaitre que les constructions dans le domaine privé ont été sérieusement gelées pendant plusieurs années, puisque tous les permis de construire ont été suspendus le temps pour les trois communes de Port-Louis Riantec Locmiquélic de se mettre d'accord sur la construction de la station d'épuration.

La confiscation des fonds de jardins, toujours en vigueur dans le quartier de Talhouët pénalise les propriétaires qui ne peuvent vendre des parcelles.

La mise en terres inconstructibles de terrains constructibles en plein centre-ville empêche bien évidemment la construction.

Le Plan Local d'Urbanisation annulé a retardé toutes les constructions.

Mais l'article du journal souligne l'habitat collectif. L'habitat privé n'est pas un sujet pour nos élus de la majorité. C'est très audacieux en effet de prévoir des logements sans places de parking suffisantes et favoriser la discrimination chez les futurs locataires.

Il est nécessaire dans le même temps de favoriser la construction individuelle en se donnant les moyens. Un propriétaire s’installe dans la ville tandis qu'un locataire s'invite.

Notre adjointe aux finances devrait réagir au paragraphe des "Investissements", puisque c'est de sa compétence.

Visiblement il y a des erreurs dans les chiffres. Encore une erreur de Ouest France.

On n'y comprend rien.