lundi 29 décembre 2014

Meilleurs Vœux

Bonne et Heureuse Année 2015 !




Photos prises de la pointe du Bigot le 28/12/2014.

Merci Dominique !


mercredi 17 décembre 2014

Bonne nouvelle


Enfin! Une maison de type T3  avec un garage et un jardin a été proposée aux locataires de l’école Georgeault. Cette maison sera disponible fin janvier.
Vous avez pu lire le 10 décembre dans l’article de Ouest France que NLM avait l'indécence de se vanter de leur avoir trouvé une maison.

http://www.ouest-france.fr/famille-dans-lecole-une-proposition-de-relogement-3047023

On pourrait en rire tellement la ficelle est grosse.

Le 5 décembre 2014, cette famille a effectivement reçu une proposition de relogement qui correspond à leurs attentes.
Toutefois cette proposition date du 31 octobre 2014, c’est à dire une semaine avant l’audience au tribunal administratif de Rennes. Elle a donc mis plus d’un mois à parvenir aux demandeurs ! Etonnant, non ?

Il est injuste de dire que ces personnes occupent le logement illégalement.
Cette famille continue de payer le loyer de leur logement malgré les pressions subies et la diabolisation faite autour de cette affaire.
L’assistante sociale ne les a toujours pas rencontrés, elle leur a même posé un lapin !

Aucune proposition sérieuse ne leur avait été faite avant ce jour.  Ce couple s’occupe du grand-père âgé de 90 ans qui habite Riantec et leur jeune fille est scolarisée à Port Louis. Il ne possède ni voiture, ni téléphone : un garage ou un local dédié est indispensable pour ranger leurs bicyclettes.

La mairie a eu le culot de venir aujourd’hui leur proposer d’entreposer leurs affaires du grenier, dans le garage d’un adjoint en attendant le déménagement. C’est bien dommage que cet adjoint n’ait pas eu cette idée avant la procédure d’expulsion... !
Cette tentative de renouer le contact en l’absence de NLM est pitoyable !


En attendant, les locataires ont obtenu la réouverture du grenier, ils peuvent de nouveau y accéder. Ils préparent leur déménagement et se refont une santé après ces événements éprouvants moralement !



Merci Dominique pour tes photos, prises au mois de novembre. Incroyable, non !
Elles rappellent que Locmiquélic est naturellement une terre accueillante : 
NLM devrait méditer devant ces paysages au sens des mots Liberté, Egalité, Fraternité.

Commentaires

Depuis le début de cette triste affaire, à part les communiqués de madame le maire relayés par ses amis (es] de la presse locale, le silence de la majorité municipale est impressionnant !!!!! Et pourquoi pas organiser lors de la prochaine réunion de conseil municipal un vote à bulletin secret pour savoir justement si cette majorité cautionne ou non les agissements de madame le maire ??? Si oui c'est à désespérer du socialisme et si non madame le maire aura beaucoup à réfléchir !!!!!
Merci aux rédacteurs et rédactrices de ces pages qui nous informent sur la vie locale et non pas sur la beauté des fleurs vivaces !!!!!
Bonnes fêtes et meilleurs vœux à toutes et tous.




mercredi 26 novembre 2014

Une famille harcelée par le Maire

Le Maire n'accepte pas la décision du Tribunal. Elle fait des commentaires surprenants dans le Télégramme. « il s’agit d’un transfert pas d’une expulsion » indique-t-elle.
Il s'agit bien au contraire d'une expulsion et pas des moindres, avec des dommages et intérêts à verser à la Mairie pour une somme de 500 € sous astreinte de 80 € par jour de retard.
De plus elle dégage sa responsabilité en accusant la Sous-préfecture. 

Nous sommes face à une personne en plein déni, refusant les responsabilités.

Le Maire a complètement ignoré le côté humain de la situation.

Malgré la décision de justice, le maire continue de harceler ces personnes.
Le 18 novembre, les locataires ont reçu une lettre du Maire par l’intermédiaire de l’agent de police municipale, leur demandant une nouvelle fois de quitter les lieux sous peine de devoir payer à la mairie 750 €. Ils ont reçu le lendemain la même lettre mais en recommandé cette fois.
Hier 25 novembre, la mairie installait une serrure au grenier sans les prévenir. Depuis 10 ans, les locataires utilisent le grenier pour entreposer des affaires.
Aujourd’hui, ils reçoivent un autre courrier du maire qui leur donne 24 heures pour libérer le grenier.
Ces gens sont victimes de harcèlement de la part de la mairie. Ils sont persécutés.

En s'attaquant aux plus faibles, Le Maire veut avoir le dernier mot, comme toujours, mais à quel prix !



Mme Le Maire n’aime que les faibles qu’elle peut acheter. Les autres, elle les écrabouille en se cachant derrière la Sous-préfecture, la Socotec, les employés de mairie, l’ancienne municipalité...que sais-je encore !
Commentaires :  
Je suis atterré par les faits relatés. Du « simple » comportement odieux on est franchement passé au harcèlement moral punissable par un tribunal. 
Quelle est cette municipalité, élue en affichant une orientation socialiste et qui se comporte ainsi, en contradiction totale avec les vraies valeurs socialistes ?

C’est le comportement du propriétaire le plus dur, le plus tranchant, beaucoup plus attaché à faire ce qu’il veut de son patrimoine. Et à ce titre-là n’hésite pas à exiger l’expulsion pure et simple, par la force publique, en période hivernale, d’une famille aux très faibles ressources, sans moyen de locomotion, avec un enfant mineur, et en plus en argumentant d’un texte de loi qui n’existe pas ! 
En ne leur proposant pas de solution réaliste, ces personnes deviendraient en fait SDF. Or c’est le rôle et le devoir de toute mairie de fournir des solutions d’urgence dans ces cas-là. C'est-à-dire que c’est la Mairie qui provoquerait la situation qu’elle a le devoir de solutionner ! On marche sur la tête.
Et je ne suis pas en train de dire que cette famille, que je ne connais pas et qui mérite le respect, doive rester perpétuellement dans cet appartement. Je ne pense pas qu’ils le réclament d’ailleurs.

Le jugement du Tribunal Administratif révèle aussi que la commune a décidé la démolition de l’école Georgeault. Les comptes rendus du conseil municipal démontrent qu’il n’y a jamais eu de décision en conseil municipal sur ce sujet. Pourtant ces décisions-là sont de la compétence exclusive du Conseil Municipal. Donc, si la décision avait été prise par le maire seule, elle serait illégale, tout simplement.
Et s’il n’y a pas eu de décision de démolition de l’école Georgeault, la commune de Locmiquélic a tout simplement menti au Tribunal Administratif.
Dans un cas comme dans l’autre, on est mal barré !
Commentaires:
La mairie se comporte vraiment de façon scandaleuse et honteuse. C’est hypocrite de proposer des logements dont on sait d’avance qu’ils ne peuvent être que refusés, pour ensuite accuser les personnes de ne pas vouloir partir. Je croyais que dans « socialisme », il y avait le mot « social ». 


Si l’école doit être démolie à cause de sa dangerosité, et que les locataires doivent absolument partir dans les plus brefs délais, pourquoi est-ce que la mairie accepte que les enfants et les enseignants y restent ?

      Bizarre tout ça …

Commentaires 
Que n'aurait-on pas vu et entendu si une municipalité de droite avait osé
commettre ces agissements ????? Je pense qu'une plainte pour harcèlement pourrait être déposée : cela pourrait peut-être éviter d'autres abus !! 

samedi 22 novembre 2014

Expulsion d’une famille : La mairie déboutée.

La mairie de Locmiquélic a déposé le 21 octobre 2014 une requête auprès du tribunal administratif de Rennes afin 

 - d'ordonner l'expulsion sans délai d'une famille de 3 personnes dont une mineure de 15 ans, sous astreinte de 80 EUR par jour de retard et d'autoriser la mairie à procéder à leur expulsion avec le concours des forces de l'ordre.


- de les condamner à verser à la commune la somme de 500 EUR.


Le 17 novembre 2014, le tribunal administratif de Rennes a rejeté cette requête.

La commune de Locmiquélic est condamnée à verser 1000 EUR à l'avocat de la défense.


Le Maire n’accepte pas cette décision de justice et continue de prétendre qu’un danger existe (voir le Télégramme du 22/11/2014). Quoi qu’elle dise, le tribunal n’a pas retenu ses arguments.

Dommage que  M. GEOURJON, adjoint aux affaires sociales, n’ait pas mis autant d’énergie à  aider les  locataires de l’école Georgeault que celle qu’il avait déployée en son temps pour les locataires du camping qui devaient eux aussi quitter les lieux.

Concrètement cette situation aurait dû  être  gérée par une  assistante sociale  plus sensible aux problèmes des personnes vivant une situation de précarité afin de leur trouver un logement social, disponible et sans conditions.

La commune en acceptant de  proroger des contrats précaires pendant des années ne fait qu’aggraver le cas des personnes en situation difficile.

Plus surprenant, la photo de la cantine publiée dans le télégramme de ce matin. Le bâtiment de la cantine  abrite justement  deux autres locataires qui n’étaient pas invités à quitter les lieux jusqu’à présent.  On se demande où le Télégramme a été dénicher cette photo…
Ces locataires seraient-ils eux aussi menacés d’expulsion? Le doute s’installe...Où la mairie va-t-elle s’arrêter ?

Le logement concerné se situe dans le bâtiment ouest.



Un maire socialiste, élue depuis 6 mois seulement,  n’a donc rien de mieux à faire que d’expulser de pauvres gens déjà dans la précarité.

Pourtant le conseil municipal du 20/11/2014 était vraiment affligeant. L’opposition municipale doit en permanence faire corriger les bordereaux truffés d’erreurs.
- les références aux textes de loi ne sont pas à jour

- le tableau des effectifs n'est pas juste

- les dates ne sont pas bonnes

- les tarifs du centre de loisirs ont augmenté de 29 % dans certaines catégories, le tarif à la journée a disparu des grilles sans que les élus de la majorité s’en rendent compte. (l'augmentation est donc de 9% pour une journée (2 demi-journées) au centre de loisirs)

- un arrêté municipal de circulation est nul et doit être refait. (rédigé à la va-vite pendant la campagne électorale)



De plus, par délégation (c'est à dire sans l'avis du conseil municipal), le maire a contracté un prêt relais de 250 000 €... sur 20 ans... à taux variable !

L'opposition a demandé des précisions.

Mme Le Maire a répondu que ses décisions ne se discutaient pas...


De la folie ! On court tout droit à la catastrophe sous cette dictature socialiste...

Autre information: Nathalie Le Maguéresse  est pour l'ensemencement de la petite mer de Gâvres !
Au point où elle en est... pourquoi pas !



dimanche 2 novembre 2014

Poubelles vertes

Depuis plus d'un mois, les poubelles vertes contenant des déchets de jardin ne sont plus ramassées. Un post-it collé sur le couvercle de la poubelle nous informe que les déchets de jardin ne sont plus acceptés. Cette nouvelle mesure n'est pas encore appliquée dans tous les quartiers de Locmiquélic.

Renseignements pris auprès de Lorient Agglo qui a la gestion de ce service, plusieurs raisons sont invoquées pour expliquer la suppression de ce service :
- diminution des coûts
- le compost n'est pas de bonne qualité
- il faut demander de l'aide aux voisins et à la famille. 

En un mot, Lorient Agglo n'assure déjà pas le ramassage des encombrants et à présent ce sont les déchets de jardin que nous devons gérer.
Merci Lorient Agglo.
Le non ramassage des encombrants pose un problème bien évidemment mais cela reste une action ponctuelle. Les voisins ou la famille rendent ce service. On ne change pas tous les jours de frigidaire ou de gazinière.

Pour les déchets de jardin la situation est différente. Lorient Agglo, du haut de sa tour de verre, n'est sans savoir que la quasi totalité des habitants de Locmiquélic possède un jardin. Le ramassage des déchets verts pose un vrai problème. Le dévouement des voisins et de la famille a ses limites. Quelle est la solution pour évacuer les déchets verts ? 

La municipalité ne dit rien..... ou nous remet aussi à la générosité des voisins. Tout dépend donc de votre voisin.

Les taxes concernant les poubelles, toutes couleurs confondues, sont identiques que la famille soit composée d'une ou plusieurs personnes. Vous avez dû voir près des poubelles jaunes, des sacs en plastique de couleur jaune fournis par Lorient Agglo contenant des bouteilles en plastique non compressées. Cela fait du volume.... Mais une solution a été apportée aux usagers de la poubelle jaune.

Pourquoi pénaliser les propriétaires de jardin en leur supprimant un service qui met beaucoup de personnes en difficulté ? Que Lorient Agglo nous donne au moins des sacs solides pouvant contenir les déchets verts...

Nous attendons que la municipalité communique sur ce sujet et nous fasse des propositions ! C'est un peu court de s'en remettre aux voisins et à la famille. Les charges restent les mêmes... Est ce normal ?

En son temps on a vanté les services offerts par Lorient Agglo...

De plus, l'accueil aussi bien à Lorient Agglo qu'à la déchetterie est à la limite de la politesse !


Visite Silfiac, le pont du Loch, le canisite : les photos




















Le Pont du Loch
 7/10/2014


 09/10/2014

12/08/2014


le canisite



samedi 4 octobre 2014

Le patrimoine : remise à niveau ou destruction ?

Sous le titre « la remise à niveau de notre patrimoine est une priorité », Ouest France du vendredi 3 octobre donne la parole au maire socialiste de notre commune. Quelles sont les nouvelles et les non nouvelles ?

Ecole GEORGEAULT : remise aux normes

Tout d’abord nous apprenons avec stupéfaction que « si nous n’agissons pas rapidement, nous serons contraints de fermer cette école élémentaire publique. Ce qui ne sera pas propice à l’arrivée de nouvelles familles ».

Que se passe-t-il ?

Une famille de trois personnes occupe un logement social qui appartient à la commune dans cet ensemble que constitue l’école GEORGEAULT depuis 10 ans. Il y a un an cette famille a été informée de l’obligation de quitter les locaux. A ce jour aucune solution acceptable n’a été trouvée pour reloger ces personnes. Depuis 10 ans les loyers sont payés régulièrement.

Comment expliquer cette lenteur à reloger une famille dont le maintien dans les locaux actuels constitue un danger si l’on croit les propos de Mme le Maire. On agite le chiffon rouge et on menace de fermer l’école. Les planchers ne se sont pas dégradés en une nuit. Cette famille espérait obtenir un logement social sur Locmiquélic et aux dernières nouvelles il a été attribué à une autre famille. On peut penser que cette dernière était encore plus prioritaire.

Heureusement que Mme le Maire nous rassure sur la sécurité des enfants qui à ce jour n’est pas mise en cause…. Soyons sérieux. Ce genre d’établissement subit des contrôles régulièrement et le moindre manquement est signalé aux services adéquats. Le logement social actuellement occupé ne gêne en rien le fonctionnement de l’école.

Pourquoi cette mise en scène ? 
Que Mme le Maire annonce les couleurs quant au devenir de ces bâtiments.

Avant de se faire du souci pour les nouveaux élèves qui ne sont pas encore arrivés, si on doit faire des travaux par exemple pour rénover les planchers comme il est annoncé dans l’article, où les élèves actuels vont-ils aller pendant les travaux ?
Ces travaux seront-ils effectués pendant les vacances scolaires (15 jours) ou faudrait-il envisager un transfert sur un autre lieu ?

En réalité les travaux sont-ils à l’ordre du jour ? Non.

Cette histoire d’école qui menace de s’effondrer ressemble étrangement au camping qui présentait des risques d’inondation d’où la nécessité urgente de le fermer.


Salle des fêtes

Drôle d’idée de parler de remise à niveau du patrimoine et de constater une fois de plus que la cuisine n’est plus utilisable, sans parler de la réparation de la toiture.


Abbé Tréhin et PLU

Les recours effectués pour sauvegarder le stade ABBE TREHIN sont en cours d’instruction. La Mairie a tout le loisir de réaliser un programme de logements sociaux sur les 8000 m2 qui entourent le stade à proprement parlé.
Son objectif étant d’augmenter la population, quid du projet immobilier de Talhouët ?

Quant aux frais, nous sommes heureux de voir que Mme Le Magueresse admet que les frais de révision du POS ont également grevé le budget de la commune. Frais engagés (27 000€) en pure perte. Elle se plaît à dire sans cesse que notre association ESCAPADE a vidé les caisses. Mais il faut savoir que l’association ILOT VERT a gagné son procès contre la Mairie et que le PLU a été annulé. Coût du nouveau PLU 100.000 euros. C’est le chiffre avancé à chaque conseil municipal…


Logements école Ste-Anne

Il s’agit d’un projet privé non ?



Incivilités

Retour à la mise en place des sacs (réservés pour les chiens) dans les coins de rue qui avaient disparu depuis de nombreux mois.


FIL

15000 personnes qui transitent par Pen Mané pour le FIL . Cela mérite une compensation.
Nous en reparlerons.


Conciliateur
Enfin quelqu’un à qui parler, si la démarche aboutit.
°
° °


La remise à niveau… le titre en dit long. Pourquoi une remise à niveau ? Les travaux n’ont –ils pas été faits en temps voulu ?

lundi 29 septembre 2014

Adhésion Bruded : Visite de Silfiac

Retour à l’An Mil pour Locmiquélic ?


Le conseil municipal de Locmiquelic a adhéré à l’association Bruded (Bretagne Rurale et Rurbaine pour un Développement Durable), qui a été créée par 4 maires de communes du Morbihan et d’Ille et Vilaine comptant de 366 à 1754 habitants. Le maire de Silfiac est l’un des quatre.

Un groupe d’une dizaine de personnes (adhérents d’Escapade et aussi citoyens ordinaires de la commune) est allé visiter une de leur réalisation à Silfiac pour se rendre compte concrètement de la réalité des choses, en dehors de tout a-priori, et en faisant abstraction du marketing fait autour de ce lotissement communal.

Pour voir, nous avons vu !!!!

Tout d’abord, à l’arrivée, une impression générale de laisser-aller, d’abandon, d’environnement négligé, une route ou plutôt un chemin de terre caillouteux puisqu’il est interdit d’y goudronner les rues. Les maisons à murs de bois et toit de bardeaux ont un aspect gris terne et sale peu engageant, et certaines ressemblent à des hangars agricoles. Certains toits censés être végétalisés, sont en fait recouverts de mauvaises herbes. Chaque maison pouvait disposer d’un potager, terrain communal loué aux habitants, mais nous avons eu beaucoup de mal à reconnaître des potagers, on y voyait plutôt une friche. Même les maisons et fermes de l’An Mil à Melrand ont meilleure allure et sont mieux tenues. Les constructions ont démarré en 2006, pourtant un certain nombre de maisons était encore inachevées, en construction ou déjà avec des murs en réparation.

En voyant l’état des choses, nous avons cherché à en savoir plus et voilà les précisions que nous avons pu avoir :

A l’origine pourtant un cahier des charges très précis a été établi que tous devaient respecter, mais que malheureusement peu respectent.  Ceux qui cherchent à le faire respecter y compris le maire et les conseillers municipaux sont démunis face aux intimidations et aux menaces même diffuses de la part d’une bonne partie des résidents.

Mais qui sont ces résidents ? Un des objectifs était de permettre à des personnes sans trop de moyens financiers de pouvoir construire leur maison. Ce sont des personnes qui viennent en majorité de communes extérieures et même hors de Bretagne, à faibles revenus et même sans revenu mais bénéficiant des aides sociales, qui ont pu acheter le terrain déjà viabilisé au prix de 12 € le m². Ils ont pour la plupart construit eux-mêmes leur maison au moyen de matériaux achetés en gros par la municipalité et rétrocédés. On constate le résultat ! En plus la commune leur a fourni gratuitement des cuves d’eau de pluie de 7 m3. 

Dans une vidéo faisant la promotion de Silfiac, de l’aveu même du maire, on est face à une architecture décalée, et l’architecte M. Menguy admet avoir affaire à une commune militante écologique.

Les terrains pour  « économiser l’espace » (selon le maire de Silfiac), sont de 570 à 750 m². On est loin des 400 m² préconisés.

On pourrait s’attendre à une communauté de personnes partageant le même idéal et respectueuses de la nature. Ce n’est pas du tout l’impression que nous avons eue. 

Nous avons eu plutôt le sentiment d’un groupe fermé, à la limite de la secte, intolérant, n’acceptant pas les règles pourtant posées, ne cherchant pas à s’intégrer, dont beaucoup sont des fêtards.

Pourtant certaines familles du lotissement respectent scrupuleusement ces règles, et de ce fait, se trouvent en butte et subissent les nuisances de cette population particulière. Le maire lui-même, toujours dans la même vidéo, a reconnu que c’était un lieu marginalisé.










Voilà le type de réalisations que l’adhésion à Bruded peut apporter à Locmiquélic. 
Les photos estompent la réalité.
Si vous trouvez que la description est exagérée, allez faire un tour à Silfiac, ce n’est qu’à 70 km. Si vous souhaitez plus de précisions, n’hésitez pas à nous contacter.

escapade.locmiquelic@orange.fr  / 02 97 33 86 94


lundi 22 septembre 2014

Conseil municipal du 4 septembre 2014

Incontestablement il ressort de ce conseil une volonté, de la part de Mme le Magueresse, de faire passer un projet dont elle ne veut pas parler et dont elle n’a pas discuté. Le projet est à l’étude, mais il engendre des dépenses bien évidemment. Celles-ci devant être votées au Conseil municipal, le service minimum a été appliqué.

Ce projet pourrait être le réaménagement du quartier des écoles. L’opposition a posé la question, réponse de la majorité : « Le projet est toujours à l'étude » donc on ne saura rien de plus, mais pas de démenti non plus.

Adhésion à BRUDED

La question du choix de BRUDED a également été posée par l’opposition alors que le coût 0,25 euros par habitant et par an (1050 € à l'année) est nettement plus élevé que pour toute autre adhésion.

On aurait pu attendre de Mme LE POTIER, adjointe à l’urbanisme, qui a été chargée de mission pendant quatre ans à BRUDED, des informations intéressantes   sur le rôle de BRUDED dans la mise en place du nouveau projet dont on ne parle pas. Elle s’est empêtrée dans une argumentation qui ne nous a rien appris de plus que les informations recueillies sur le site de BRUDED.
Madame le Maire a tout de suite mis en avant que, pendant sa campagne électorale, l’engagement 3 était bien précis sur ce sujet : « Nous engagerons une urbanisation partagée et concertée : renforcement de la mixité sociale sur notre commune (offre de logement social, en location et en accession à la propriété, adaptation de l’urbanisme à tous les âges de la vie. 
Aménagement des quartiers en concertation avec les riverains ».

Par rapport à cet engagement 3 il aurait été intéressant que Mme LE POTIER nous fasse connaître exactement  le rôle de l’association BRUDED dans l’urbanisation partagée et concertée. De même, elle aurait pu et aurait dû expliquer le mode d’emploi de BRUDED dans les projets d’aménagement des quartiers en concertation avec les riverains.

En fait, ce « projet »  dont tout le monde parle dans la rue concerne le réaménagement du quartier des écoles et services administratifs et culturels (Mairie, Artimon, Salle des Fêtes).

Dans le respect justement de l’engagement 3, qui prévoit à chaque ligne une concertation, avant d’adhérer à Bruded ou de lancer des études coûteuses, on aurait souhaité un peu plus d’information et de concertation....
Il est vrai que, dans l’engagement 4, il est prévu de « mettre en place de nouvelles méthodes de concertation ». Nous y sommes...

Il ressort aussi de ce conseil que Locmiquélic devient une cité rurale avec 53% de terres agricoles et que tout allait être fait pour faire « revenir les agriculteurs » et valoriser les 11 hectares de friches agricoles.

La municipalité propose donc de faire une étude (4200 € coût de l’étude) pour savoir si on peut développer une filière bio locale pour approvisionner la cantine
Des repas bio sont déjà servis à la cantine une fois par mois. La municipalité a décidé de ne pas augmenter cette fréquence parce que les repas bio coûtent plus cher et que c’est la mairie qui paye la différence.
Il n’y a pas besoin d’une étude pour savoir ce que l'on veut : la question est simple :
-   Soit les parents acceptent de payer plus cher la cantine pour que leurs enfants mangent bio
-        Soit la mairie augmente la part de la commune dans le coût du repas.
        
4200 € c’est le surcoût que représentent 1000 repas bio environ.

Remarques :

53% de terres agricoles : on note que bon nombre de propriétaires terriens ont été spoliés par le classement de leurs terres en zones agricoles. C’est une évidence!!!
Facile de dire au conseil municipal que c’est le Préfet qui a classé Locmiquélic en cité rurale.

Qui fait le PLU, le Maire ou le Préfet ?

Les études, même si elles sont financées en partie, coûtent aux contribuables. Par ailleurs les financements ne tombent pas du ciel et proviennent de nos impôts. Ces aides doivent être exploitées à bon escient. Or on a l’impression que l’on cherche les études qui correspondent aux aides et ... tout cela fait marcher les réseaux, on tourne en rond et au final rien ne se fait .

Il ne suffit pas de transformer une cité maritime en cité agricole pour que celle-ci le devienne.

L’engagement n° 3 de Madame le Maire n’est pas respecté puisqu’aucune concertation n’a eu lieu pour l’adhésion à BRUDED. Cette adhésion représentant un vrai changement pour la réalisation des projets fonciers, une  réunion d’information était indispensable puisque ce sujet n’a pas été débattu pendant la campagne électorale.

Faire revenir les agriculteurs pour répondre aux  objectifs de BRUDED est une démarche qui nécessite des explications.

Le BIO pourquoi pas ? Dans le cadre des « nouvelles méthodes de concertation » une réflexion collective peut être menée, notamment sur la rentabilité de cette culture aujourd’hui. Tout le monde sait que les investissements de telles structures sont très lourds et que cela ne s'improvise pas, l'actualité nous rappelle encore que les maraîchers bretons souffrent...  Débat intéressant qui doit être mené avec des acteurs de l'économie, des créateurs d'emplois pérennes et non pas avec des élus de Bruded...

Dans le même temps, les projets sur la  petite Mer de Gâvres mobilisent les maires des communes avoisinantes. Ici on ne se sent pas concerné.

 Aucune prise de position. Cap sur l’agriculture…

Le projet de réaménager la cité administrative est-il d’actualité ?
Avons-nous les financements  nécessaires ?
Est-ce une priorité ?  
Y-a-t-il urgence ?
Ne serait-il pas plus pertinent de faire revenir les chantiers navals ?
Que signifie Minahouët pour cette majorité municipale ?

Le projet concernant l’école Georgeault: réhabilitation ou destruction ?

La facture de l’école  Ty Douar ne cesse de s’alourdir. Pourquoi ne pas avoir prévu une construction pour les deux écoles  à l’époque, dans un lieu où la circulation ne pose pas de problème ?

Compte tenu du coût élevé de la réhabilitation (800 000 euros), l’opposition du moment avait soulevé la question de la construction d’une nouvelle école maternelle. Les 800 000 euros seront dépassés. Les études préconisaient pourtant la réhabilitation… 

Conclusions

Avant d’envisager de grands  changements, il devient urgent de réparer la corniche de la Mairie avant qu’un accident ne se produise.

Idem pour le toit de la Salle de Fêtes.
Le budget a été voté en avril. On est en droit de douter de sa sincérité.

Le club de tennis a besoin de courts couverts supplémentaires. L'opposition a relayé la demande: la réponse du Maire a été très claire. C’est non. Ce n’est pas une priorité :
« Il n’y a que 150 adhérents. Lorient Agglo n’a aucune compétence dans ce domaine. »
On connaît l’attachement de Mme Le Magueresse pour le sport en général.
Le club de rugby a déménagé sur Plouhinec.
Le stade de foot de l’Abbé Tréhin a été quasiment donné à AIGUILLON et PIERREVAL pour y construire des logements  et  surtout vendre 15 terrains libres de construction, autrement dit pour faire de la spéculation immobilière !

Le tennis aucune chance…. 
Quant aux sports nautiques…inutile d’en parler.,

Les jeunes ? Ils peuvent faire de la musique, du théâtre. Pour la municipalité  c’est suffisant.

Pensée du jour : Journée du patrimoine le 21 septembre. Circulez il n’y a rien à voir à Locmiquélic !

mercredi 27 août 2014

Le bonheur est dans le pré


Pont Nathalie Le Magueresse à Locmiquélic dans le Morbihan.
Le 10 septembre 2014 par une marée de 115.
La construction d'un pont : voilà une expérience à partager avec les élus membres de l'association BRUDED.





Le pont de Madame le Maire le 09/09/2014 à 18h. Coefficient de marée: 109

Madame Le Maire n'ayant pas réussi en ingénieur des ponts et chaussées a donc décidé de se reconvertir en agriculteur. Elle prend désormais conseil auprès de BRUDED.


                                          Des nouvelles du pont : le 12 août 2014 à 19h.

Conseil municipal du 4 septembre 2014

La parution de l'ordre du jour du prochain conseil municipal a attiré notre attention autant par le site internet choisi que par le contenu.

http://www.lorient.maville.com/pratique/infos_details_-reunions-formations-ceremonies-conseil-municipal-_4632702-45_agendaDetail.Htm

La municipalité propose une adhésion à BRUDED. Renseignements pris, BRUDED est une association, qui a vu le jour en 2005, sous l'impulsion d'une poignée de petites communes rurales bretonnes fortement engagées dans des projets d'urbanisme durable. Par exemple Botmeur dans le Finistère 230 habitants.
L'objectif de cette association est triple :
Partager et mutualiser les expériences de développement durable
Promouvoir les démarches de développement durable des collectivités adhérentes
Faire connaître des réalisations concrètes de développement durable qu'il s'agisse de démarches globales, d'équipements publics, d'aménagements, de restauration scolaire, ou de gestion des espaces publics, etc.....
Le coût pour la commune de cette adhésion à l'association BRUDED est de 0.25 euros par habitant et par an.


Nous sommes allés à SILFIAC découvrir une des réalisations de BRUDED.


























Visite très instructive.
Nous avons découvert à SILFIAC un site en pleine nature où sont regroupées des maisons en bois, en torchis. Certains toits sont végétalisés...
Cet « écolotissement » comme il est dénommé à l'entrée du site nous donne une impression de malaise. L'ensemble de maisons est érigé sur un terrain d'herbes folles. Les chemins de circulation internes au lotissement ne sont ni bitumés, ni pavés.

SILFIAC vaut le détour. Il est intéressant de mettre du concret derrière tout ce nouveau vocabulaire écologique et revendiqué par l'association BRUDED.
D'autres projets communaux sont donnés en exemple comme celui de Quistinic:

http://www.letelegramme.fr/morbihan/quistinic/pole-enfance-jeunesse-chantier-participatif-05-05-2014-10153315.php

« Nous avons choisi de mettre à profit le maximum de compétences, dont celles de l'association Bruded (Bretagne rurale et urbaine pour un développement durable), mais en même temps, nous souhaitions faire participer le personnel, notamment la responsable de la restauration, l'animateur jeunesse et les enseignantes. Des ateliers ont aussi eu lieu avec les enfants et les parents d'élèves », explique Gisèle Guilbart, ajoutant : « C'est un chantier participatif jusque dans sa mise en oeuvre : l'isolation sera réalisée avec des bottes de paille d'une céréale semée sur un terrain communal par un élu agriculteur. Après la récolte, nous proposerons aux habitants de les mettre en place, car nous voulons qu'ils s'approprient ce projet, c'est leur bâtiment »

Et toujours sur le site internet de BRUDED, on peut lire que "les administrateurs de BRUDED (élus des communes adhérentes) sont les garants du projet politique de l'association". Nous en sommes convaincus. Par contre ces élus qui siègent au conseil d'administration ont-ils des compétences réellement. Aucune référence sur  leur site internet sinon les réalisations auxquelles ils font référence, aucun avis extérieur, aucun avis d'expert...

Locmiquelic est une cité maritime. Cette association s'adresse aux communes rurales à faible population. Les matériaux imposés sont-ils adaptés aux intempéries du bord de mer et par exemple les toits végétalisés tout autant que les murs en torchis ou en botte de paille vont-ils résister à l'air salin ?

Pourquoi s'enfermer dans une structure qui nous impose une Charte qui peut être appliquée à la campagne sans doute mais en bord de mer, qu'en est-il ?

Beaucoup de questions qui méritent des réponses avant de s'engager dans cette aventure alors que les dotations de l'état diminuent. Où est la concertation ?
Ce projet n'a pas été présenté aux électeurs lors de la toute récente campagne municipale.
Pourtant tout le monde est concerné.
Les mauvaises herbes dans les rues font déjà jaser.

Imaginez-vous en train de construire le nouveau quartier des écoles...
Imaginez-vous en agriculteur en train de récolter les céréales pour les transformer en matériau de construction.
Sincèrement, cette adhésion n'est pas raisonnable et la réflexion autour de ce projet n'a pas été menée encore moins approfondie.


Il ne faut pas se tromper d'orientation et surtout tromper la population.

L'écologie oui bien sûr, mais ce n'est sûrement pas un regroupement d'élus de communes rurales qui peuvent nous aider à mettre en œuvre ces projets mais des professionnels.

Ce genre d'association n'a qu'un seul but : véhiculer une idéologie dans la tête des élus et entretenir des réseaux.