Depuis janvier 2017, nous ne travaillons plus qu’à cinq élus au lieu de six à la réussite de la mission qui nous a été confiée par 48 % de la population, avec beaucoup de sérieux et de régularité. Nos bulletins d’information sont élaborés par les élus suivants : Marylène Prigent, Éric Paturel, Jacqueline Le Terrien, Jean Yves Le Glouahec, Marie Gabrielle Ribette.
Le dernier conseil municipal a eu lieu le 31 mai 2018.
A ce jour, des dossiers importants sont toujours en attente de solutions et ne
figuraient pas à l'ordre du jour de ce conseil, notamment les dossiers
concernant les associations sportives et la construction d’une salle pour la
gymnastique ou encore le transfert, en septembre, des services techniques dans des
locaux appartenant à Riantec. Le transfert des services techniques a été décidé
sans même en évaluer le coût, notamment le loyer à régler chaque mois à la
commune de Riantec !
Associations
sportives
Depuis la fermeture temporaire puis définitive de la
salle des fêtes (un an), nous alertons la maire sur le fait que la cantine,
récemment rénovée, de l’école Ty Douar ne peut servir à accueillir les
associations sportives comme la gymnastique ou la danse pour des raisons plus
qu’évidentes d’hygiène, de sécurité et de manipulation du mobilier.
Des réunions ont eu lieu avec les associations pour
arriver à la décision de construire une salle pour la gymnastique sur le site
du terrain synthétique sans commission (finances ou sports) au préalable. Nous
nous étonnons du site retenu car, en effet, compte-tenu des exigences actuelles
en termes d’accessibilité et d’économies d’énergie, le site ne dispose pas de
réseaux et se trouve particulièrement excentré par rapport à la salle des
sports et aux vestiaires du terrain synthétique.
Il nous parait plus qu’inquiétant que les décisions
concernant les orientations budgétaires de la commune soient prises par les
associations et non plus par le conseil municipal, démocratiquement élu.
Nous avons même eu la surprise de découvrir que ces associations
assistaient aux commissions, faisaient part de leurs souhaits alors que le
conseil municipal n’était pas informé des discussions en cours.
L'opposition
avait posé une question concernant la construction d'un court de tennis couvert
lors du conseil municipal du 2 avril 2015 dont voici un extrait du
procès-verbal :
Par la
presse, nous avons appris que la commune de Locmiquélic se désengageait d'un programme
commun prévu avec les municipalités de Riantec et Port Louis pour la
construction d'un court couvert.
Il n’est
donc pas étonnant que d’autres associations fassent part, dans la presse également,
de leur indignation face à l’attitude de la maire à leur égard (Ouest France du 24 mai et Le Télégramme du
25 mai 2018).
La section tennis compte plus de 100 adhérents. Il y a
toute une économie à développer autour de ce sport qui fédère 80 jeunes.
Le manque de structures empêche le développement de cette discipline.
Nos sportifs ne sont pas considérés comme ils le
méritent. Les structures sportives apportent une vraie valeur ajoutée à la
commune et attirent de nouvelles familles.
Actuellement,
nous sommes loin du compte avec une salle de sports qui nécessite aussi des
réparations.
Réseau de chaleur
Pour satisfaire une idéologie écologiste, la maire a
accepté de construire un réseau de chaleur alimenté par une chaudière à bois et surtout par 2 chaudières à gaz. A
l’origine, la chaufferie devait être construite hors sol. Les études ont été
faites dans ce sens et le coût fixé.
La maire a décidé, au dernier moment, d'enterrer la
chaudière ; cela engendre 100 000 € de dépenses supplémentaires et des
infiltrations d'eau en prime. Le sous-sol de ce quartier étant très riche
en "sources" (la rue des lavoirs n'est pas loin…) on peut légitimement
se demander si des études de sol ont bien été réalisées avant d'entreprendre ce
changement de programme. En tout état de cause, cette dépense supplémentaire
n’a pas été débattue en conseil municipal et encore moins en commission
finances !!!
Modification simplifiée du Plan Local
d’Urbanisme
Il a été décidé de densifier l’habitat dans ce secteur
qui comprend, en plus du local technique du réseau de chaleur, l’école
Georgeault, la poste, la mairie, la médiathèque et le centre culturel Artimon.
·
La construction de plus de 40 logements est aussi prévue dans ce quartier, sur le terrain des
écoles préalablement désaffecté. Problème : avec une telle
densité, il est impossible de respecter les prescriptions du PLU en matière de
stationnement.
L’adjointe à l’urbanisme a proposé une modification
simplifiée du PLU afin de déroger à cette règle, et ainsi gagner de la place
pour construire plus de logements en supprimant les parkings. Cette disposition
va entraîner des stationnements sauvages et encombrer l'environnement proche
des écoles.
La rue de la mairie qui dessert ce quartier est sur le
point d’être réaménagée et là aussi, il est prévu de supprimer des places de
stationnement.
Un secteur fréquenté
par les enfants nécessite pourtant une sécurité routière exemplaire.
Ce quartier ne peut plus supporter une augmentation du
nombre de véhicules. Il est impensable de construire un nouveau lotissement
sans le nombre de parkings requis normalement. Afin de libérer ce secteur et
favoriser les déplacements doux dont les enfants sont les premiers
utilisateurs, nous avions proposé de construire une école neuve à Kerloës, près
du complexe sportif. Aujourd’hui, le quartier des écoles est particulièrement
dangereux pour les vélos et les piétons. Les accidents ne sont pas rares.
Pendant sa campagne, la maire promettait de favoriser
les déplacements doux en créant des pistes cyclables et un bus pour la plage du
Linès pendant la période estivale. Nous attendons toujours.
·
Cet espace vert devrait rester en
l'état. Nous avons besoin d'un terrain pour recevoir les trocs et puces, les
cirques, les kermesses et manifestations diverses ou tout simplement pour
garder ce dernier espace vert en centre-ville.
Pour ces raisons évidentes de sécurité et
les multiples erreurs dans la procédure, les élus minoritaires ont voté contre
cette modification simplifiée du PLU.
Parc de
Pen Mane
Cet espace reprend des couleurs. Cet ancien camping
fermé car situé dans une zone inondable, redevient donc
fréquentable ?
Tout le monde se souvient qu’il y a 2 ans, la maire
avait interdit une manifestation « la Fiesta Gitane » sous prétexte
de submersion marine et sous couvert, selon les dires du maire, d’une
interdiction du Sous-préfet.
Cet espace était, il n’y a pas si longtemps, un
camping ouvert à l’année. Il dispose donc de nombreux équipements pour recevoir,
par exemple, des camping-cars. Aujourd’hui, un grand nombre de ceux-ci
stationnent gratuitement sur le
parking de Normandèze. La mairie a-t-elle vraiment les moyens de se priver de
recettes ?
Bacs à
fleurs
A tous les coins de rue, des « caisses à
patates » (expression entendue en conseil municipal) transformées en bacs
à fleurs se multiplient dans la ville. Ils sont assez volumineux et
colorés pour ne pas être remarqués et ils encombrent la chaussée, l’espace
dédié à la circulation ou au stationnement des véhicules. Depuis quand peut-on
annexer de cette façon l’espace public ? Ce mobilier urbain gène la
visibilité aux intersections (rue du Menhir, rue de Nézenel). En cas d’accident, que se
passe-t-il ?
On peut se demander si la mise en place et l’entretien
de ces bacs à fleurs ne prennent pas trop de temps aux employés municipaux
quand on voit l’état lamentable du cimetière envahi de mauvaises herbes …
Zéro phyto d’accord, mais des solutions pérennes
doivent être trouvées rapidement !
Avant son élection, la maire socialiste a fait des
alliances. En début de mandat, elle a adhéré à l’association BRUDED (Bretagne
Rurale et Rurbaine pour un Développement Durable).
Pour répondre aux exigences de cette adhésion, le
visage de notre commune change, et on nous impose un mode de vie que l’on n’a
pas choisi. Nous devons supporter ces « caisses à patates », le
cimetière et les rues envahis de mauvaises herbes !