On pourrait ajouter le « temps c’est de l’argent ».
Jeudi 18 avril à 18 heures 30, Salle Artimon, le Maire de notre commune ouvrait la séance par cette maxime que tout le monde connaît.
Oui que de temps perdu… d’argent du contribuable dépensé faute d’écoute, de dialogue, de considération et de respect des biens d’autrui. Le Maire connaissait parfaitement le mécontentement de ces propriétaires qui ne voulaient pas perdre leur fonds de jardin. Ils ont « osé » défendre leurs droits devant un Tribunal en se réunissant en association « Ilôt Vert ».
Comment peut-on en arriver là dans une commune de 4000 habitants, où tout le monde se connaît ?
Le manque de dialogue coûte cher. Il est regrettable qu’une petite commune n’arrive pas à être comprise, dans sa diversité, par ses élus.
Après avoir crié haut et fort lors des conseils municipaux que le commissaire avait donné raison sur le fond à la Municipalité , il faut retenir que l’élaboration du nouveau PLU tient compte des revendications de ces propriétaires. Il ne faut en tirer aucun triomphalisme.
Le coût de ce nouveau PLU ? Au moins 100.000 euros aux dires de la Municipalité.
Que retenir de cette réunion ?
Tout d’abord il faut noter que le pourcentage de 7% de logements sociaux est le même depuis plus de dix ans.
Ensuite il est une réalité que les routes qui donnent accès aux commerces, aux écoles, à la Poste , à la Mairie sont étroites et ne peuvent plus être élargies, à moins de détruire des maisons ou d’instaurer des circuits qui plongeraient le commerce dans le néant. Les trottoirs sont pratiquement inexistants. Cette réalité est littéralement occultée par la municipalité en place afin d’obéir aux instances dominantes. Il faut revenir sur terre et acter qu’il n’est pas possible de concilier la densification du bourg et dans le même temps maîtriser la circulation et par voie de conséquence la sécurité.
C’est un sujet important et il ne faut pas rester dans le virtuel et dans la bonne prêche en faisant la propagande pour les transports en commun, les pistes cyclables, les chemins piétons etc… et en laissant croire que cela est possible. Tout le monde constate que nous n’avons pas les structures nécessaires et cette situation est irréversible.
La plupart des habitants de Locmiquélic n’ont d’autre choix que de prendre leur véhicule pour se rendre au travail.
Notre ville n’a pas vocation à développer le tissu économique.
Notre adjoint à l’urbanisme ne se lasse pas de le dire et ceci sans aucun état d’âme.
De plus, nous avons pu constater lors de cette réunion que la période de réflexion concernant le sort du camping était terminée. Depuis belle lurette, le sort du camping est clos.
Pour moitié ce sera un parking voitures et pour l’autre sans doute un parking pour les bateaux. A présent il faut suivre de très près cette évolution car il n’est pas exclu que cette décision est le point de départ d’une autre réflexion.
Il n’est pas exclu que le point d’arrivée de la vedette qui effectue la liaison Pen Mané-Lorient au Quai des Indes, disparaisse en faveur d’un autre lieu. Ce serait une belle occasion de redonner à Lorient le bassin à flot pour ses navires de plaisance. Les « Albanais » de service qui prennent le bateau à des fins professionnelles, économiques et scolaires, devront prendre le bateau et le bus pour arriver à Lorient… On peut tout imaginer.
Par ailleurs nous avons pu voir que l’obstination du Maire pour construire sur le Stade Abbé Tréhin est entière. Il faut savoir qu’un recours déposé par l’association ESCAPADE concernant la désaffectation du site n’est toujours pas instruit et que nous attendons la convocation du Tribunal.
En résumé, le PLU sera soumis au vote du Conseil Municipal mi mai.
Nous invitons les citoyens à aller consulter en Mairie les nouveaux projets. Des projets immobiliers sont prévus près du LDL. Vraisemblablement aussi à côté du lotissement des 4 Chemins. Des zones agricoles sont installées entre la rue Général de Gaulle et la rue H. Sellier. Les fonds de jardin de la grande rue sont de l’histoire ancienne. Le camping est supprimé. Le Stade Abbé Tréhin fait toujours l’objet de projet de construction. Des aires de jeux sont prévues derrière le cimetière. La salle des Fêtes serait envisagée à côté du stade Emmanuel Le Visage, une école construite sur le terrain des écoles.
En conclusion :
Aucun projet favorisant l’emploi. La zone artisanale de Kervern ne sera pas étendue.
La perte de biens communaux : le camping et le Stade Abbé Tréhin qui tourne à l’obsession pour le Maire.
La poursuite de projets immobiliers à Talhouët.
Aucun projet structurant qui ne permette une évolution de la commune.
Une loi littorale qui est adaptée au gré des fantaisies de l’adjoint à l’urbanisme.
Un risque d’inondation qui obligerait à fermer le camping mais la sécurité des riverains n’est pas évoquée…!
Réunion de pure forme qui nous a montré une municipalité sur la défensive et complètement coupée des préoccupations de ses habitants.