Incontestablement
il ressort de ce conseil une volonté, de la part de Mme le Magueresse, de faire
passer un projet dont elle ne veut pas parler et dont elle n’a pas discuté. Le projet
est à l’étude, mais il engendre des dépenses bien évidemment. Celles-ci devant
être votées au Conseil municipal, le service minimum a été appliqué.
Ce
projet pourrait être le réaménagement du quartier des écoles. L’opposition a
posé la question, réponse de la majorité : « Le projet est toujours à l'étude » donc on ne saura rien de plus, mais pas de démenti non plus.
Adhésion
à BRUDED
La
question du choix de BRUDED a également été posée par l’opposition alors que le
coût 0,25 euros par habitant et par an (1050 € à l'année) est nettement plus élevé que pour toute autre adhésion.
On
aurait pu attendre de Mme LE POTIER, adjointe à l’urbanisme, qui a été chargée
de mission pendant quatre ans à BRUDED, des informations intéressantes sur le
rôle de BRUDED dans la mise en place du nouveau projet dont on ne parle pas. Elle
s’est empêtrée dans une argumentation qui ne nous a rien appris de plus que les
informations recueillies sur le site de BRUDED.
Madame
le Maire a tout de suite mis en avant que, pendant sa campagne électorale, l’engagement 3 était bien précis sur ce sujet : « Nous engagerons une
urbanisation partagée et concertée : renforcement de la mixité sociale sur
notre commune (offre de logement social, en location et en accession à la
propriété, adaptation de l’urbanisme à tous les âges de la vie.
Aménagement
des quartiers en concertation avec les riverains ».
Par rapport à cet engagement 3 il aurait été intéressant que Mme LE POTIER nous fasse connaître exactement le rôle de l’association BRUDED dans l’urbanisation
partagée et concertée. De même, elle aurait pu et aurait dû expliquer le mode d’emploi de
BRUDED dans les projets d’aménagement
des quartiers en concertation avec les riverains.
En
fait, ce « projet » dont tout
le monde parle dans la rue concerne le réaménagement du quartier des écoles et
services administratifs et culturels (Mairie, Artimon, Salle des Fêtes).
Dans
le respect justement de l’engagement 3, qui prévoit à chaque ligne une
concertation, avant d’adhérer à Bruded ou de lancer des études coûteuses, on
aurait souhaité un peu plus d’information et de concertation....
Il
est vrai que, dans l’engagement 4, il est prévu de « mettre en place de
nouvelles méthodes de concertation ». Nous y sommes...
Il
ressort aussi de ce conseil que Locmiquélic devient une cité rurale avec 53% de
terres agricoles et que tout allait être fait pour faire « revenir les
agriculteurs » et valoriser les 11 hectares de friches
agricoles.
La
municipalité propose donc de faire une étude (4200 € coût de l’étude) pour
savoir si on peut développer une filière bio locale pour approvisionner la
cantine
Des
repas bio sont déjà servis à la cantine une fois par mois. La municipalité a
décidé de ne pas augmenter cette fréquence parce que les repas bio coûtent plus
cher et que c’est la mairie qui paye la différence.
Il
n’y a pas besoin d’une étude pour savoir ce que l'on veut : la question est
simple :
- Soit les parents
acceptent de payer plus cher la cantine pour que leurs enfants mangent bio
- Soit la mairie
augmente la part de la commune dans le coût du repas.
4200
€ c’est le surcoût que représentent 1000 repas bio environ.
Remarques :
53%
de terres agricoles : on note que bon nombre de propriétaires
terriens ont été spoliés par le classement de leurs terres en zones agricoles. C’est
une évidence!!!
Facile de dire au conseil municipal que c’est le Préfet qui a
classé Locmiquélic en cité rurale.
Qui
fait le PLU, le Maire ou le Préfet ?
Les
études, même si elles sont financées en partie, coûtent aux
contribuables. Par ailleurs les financements ne tombent pas du ciel et proviennent de nos impôts. Ces aides doivent être exploitées à
bon escient. Or on a l’impression que l’on cherche les études qui correspondent
aux aides et ... tout cela fait marcher les réseaux, on tourne en rond et au final rien ne se fait .
Il
ne suffit pas de transformer une cité maritime en cité agricole pour que
celle-ci le devienne.
L’engagement
n° 3 de Madame le Maire n’est pas respecté puisqu’aucune concertation n’a eu
lieu pour l’adhésion à BRUDED. Cette adhésion représentant un vrai changement
pour la réalisation des projets fonciers, une
réunion d’information était indispensable puisque ce sujet n’a pas été
débattu pendant la campagne électorale.
Faire
revenir les agriculteurs pour répondre aux
objectifs de BRUDED est une démarche qui nécessite des explications.
Le
BIO pourquoi pas ? Dans le cadre des « nouvelles méthodes de
concertation » une réflexion collective peut être menée, notamment sur la
rentabilité de cette culture aujourd’hui. Tout le monde sait que les
investissements de telles structures sont très lourds et que cela ne s'improvise pas, l'actualité nous rappelle encore que les maraîchers bretons souffrent... Débat
intéressant qui doit être mené avec des acteurs de l'économie, des créateurs d'emplois pérennes et non pas avec des élus de Bruded...
Dans
le même temps, les projets sur la petite
Mer de Gâvres mobilisent les maires des communes avoisinantes. Ici on ne se
sent pas concerné.
Aucune prise de position. Cap sur l’agriculture…
Le
projet de réaménager la cité administrative est-il d’actualité ?
Avons-nous
les financements nécessaires ?
Est-ce
une priorité ?
Y-a-t-il
urgence ?
Ne serait-il pas plus pertinent de faire revenir les chantiers navals ?
Que signifie Minahouët pour cette majorité municipale ?
Le
projet concernant l’école Georgeault: réhabilitation ou destruction ?
La
facture de l’école Ty Douar ne cesse de s’alourdir. Pourquoi ne pas
avoir prévu une construction pour les deux écoles à l’époque, dans un
lieu où la circulation ne pose pas de problème ?
Compte tenu du coût élevé de la réhabilitation (800 000 euros), l’opposition du moment avait soulevé la question de la construction d’une nouvelle école maternelle. Les 800 000 euros seront dépassés. Les études préconisaient pourtant la réhabilitation…
Conclusions
Avant d’envisager de grands
changements, il devient urgent de réparer la corniche de la Mairie avant qu’un accident
ne se produise.
Idem pour le toit de la Salle de Fêtes.
Le
budget a été voté en avril. On est en droit de douter de sa sincérité.
Le club de tennis a besoin de
courts couverts supplémentaires. L'opposition a relayé la demande: la réponse du Maire a été très claire. C’est non. Ce n’est pas une priorité :
« Il
n’y a que 150 adhérents. Lorient Agglo n’a aucune compétence dans ce domaine. »
On connaît l’attachement de Mme Le
Magueresse pour le sport en général.
Le
club de rugby a déménagé sur Plouhinec.
Le
stade de foot de l’Abbé Tréhin a été quasiment donné à AIGUILLON et PIERREVAL
pour y construire des logements et surtout vendre
15 terrains libres de construction, autrement dit pour faire de la spéculation
immobilière !
Le
tennis aucune chance….
Quant
aux sports nautiques…inutile d’en parler.,
Les
jeunes ? Ils peuvent faire de la
musique, du théâtre. Pour la municipalité c’est suffisant.
Pensée
du jour : Journée du patrimoine le 21 septembre. Circulez il n’y a
rien à voir à Locmiquélic !