lundi 22 septembre 2014

Conseil municipal du 4 septembre 2014

Incontestablement il ressort de ce conseil une volonté, de la part de Mme le Magueresse, de faire passer un projet dont elle ne veut pas parler et dont elle n’a pas discuté. Le projet est à l’étude, mais il engendre des dépenses bien évidemment. Celles-ci devant être votées au Conseil municipal, le service minimum a été appliqué.

Ce projet pourrait être le réaménagement du quartier des écoles. L’opposition a posé la question, réponse de la majorité : « Le projet est toujours à l'étude » donc on ne saura rien de plus, mais pas de démenti non plus.

Adhésion à BRUDED

La question du choix de BRUDED a également été posée par l’opposition alors que le coût 0,25 euros par habitant et par an (1050 € à l'année) est nettement plus élevé que pour toute autre adhésion.

On aurait pu attendre de Mme LE POTIER, adjointe à l’urbanisme, qui a été chargée de mission pendant quatre ans à BRUDED, des informations intéressantes   sur le rôle de BRUDED dans la mise en place du nouveau projet dont on ne parle pas. Elle s’est empêtrée dans une argumentation qui ne nous a rien appris de plus que les informations recueillies sur le site de BRUDED.
Madame le Maire a tout de suite mis en avant que, pendant sa campagne électorale, l’engagement 3 était bien précis sur ce sujet : « Nous engagerons une urbanisation partagée et concertée : renforcement de la mixité sociale sur notre commune (offre de logement social, en location et en accession à la propriété, adaptation de l’urbanisme à tous les âges de la vie. 
Aménagement des quartiers en concertation avec les riverains ».

Par rapport à cet engagement 3 il aurait été intéressant que Mme LE POTIER nous fasse connaître exactement  le rôle de l’association BRUDED dans l’urbanisation partagée et concertée. De même, elle aurait pu et aurait dû expliquer le mode d’emploi de BRUDED dans les projets d’aménagement des quartiers en concertation avec les riverains.

En fait, ce « projet »  dont tout le monde parle dans la rue concerne le réaménagement du quartier des écoles et services administratifs et culturels (Mairie, Artimon, Salle des Fêtes).

Dans le respect justement de l’engagement 3, qui prévoit à chaque ligne une concertation, avant d’adhérer à Bruded ou de lancer des études coûteuses, on aurait souhaité un peu plus d’information et de concertation....
Il est vrai que, dans l’engagement 4, il est prévu de « mettre en place de nouvelles méthodes de concertation ». Nous y sommes...

Il ressort aussi de ce conseil que Locmiquélic devient une cité rurale avec 53% de terres agricoles et que tout allait être fait pour faire « revenir les agriculteurs » et valoriser les 11 hectares de friches agricoles.

La municipalité propose donc de faire une étude (4200 € coût de l’étude) pour savoir si on peut développer une filière bio locale pour approvisionner la cantine
Des repas bio sont déjà servis à la cantine une fois par mois. La municipalité a décidé de ne pas augmenter cette fréquence parce que les repas bio coûtent plus cher et que c’est la mairie qui paye la différence.
Il n’y a pas besoin d’une étude pour savoir ce que l'on veut : la question est simple :
-   Soit les parents acceptent de payer plus cher la cantine pour que leurs enfants mangent bio
-        Soit la mairie augmente la part de la commune dans le coût du repas.
        
4200 € c’est le surcoût que représentent 1000 repas bio environ.

Remarques :

53% de terres agricoles : on note que bon nombre de propriétaires terriens ont été spoliés par le classement de leurs terres en zones agricoles. C’est une évidence!!!
Facile de dire au conseil municipal que c’est le Préfet qui a classé Locmiquélic en cité rurale.

Qui fait le PLU, le Maire ou le Préfet ?

Les études, même si elles sont financées en partie, coûtent aux contribuables. Par ailleurs les financements ne tombent pas du ciel et proviennent de nos impôts. Ces aides doivent être exploitées à bon escient. Or on a l’impression que l’on cherche les études qui correspondent aux aides et ... tout cela fait marcher les réseaux, on tourne en rond et au final rien ne se fait .

Il ne suffit pas de transformer une cité maritime en cité agricole pour que celle-ci le devienne.

L’engagement n° 3 de Madame le Maire n’est pas respecté puisqu’aucune concertation n’a eu lieu pour l’adhésion à BRUDED. Cette adhésion représentant un vrai changement pour la réalisation des projets fonciers, une  réunion d’information était indispensable puisque ce sujet n’a pas été débattu pendant la campagne électorale.

Faire revenir les agriculteurs pour répondre aux  objectifs de BRUDED est une démarche qui nécessite des explications.

Le BIO pourquoi pas ? Dans le cadre des « nouvelles méthodes de concertation » une réflexion collective peut être menée, notamment sur la rentabilité de cette culture aujourd’hui. Tout le monde sait que les investissements de telles structures sont très lourds et que cela ne s'improvise pas, l'actualité nous rappelle encore que les maraîchers bretons souffrent...  Débat intéressant qui doit être mené avec des acteurs de l'économie, des créateurs d'emplois pérennes et non pas avec des élus de Bruded...

Dans le même temps, les projets sur la  petite Mer de Gâvres mobilisent les maires des communes avoisinantes. Ici on ne se sent pas concerné.

 Aucune prise de position. Cap sur l’agriculture…

Le projet de réaménager la cité administrative est-il d’actualité ?
Avons-nous les financements  nécessaires ?
Est-ce une priorité ?  
Y-a-t-il urgence ?
Ne serait-il pas plus pertinent de faire revenir les chantiers navals ?
Que signifie Minahouët pour cette majorité municipale ?

Le projet concernant l’école Georgeault: réhabilitation ou destruction ?

La facture de l’école  Ty Douar ne cesse de s’alourdir. Pourquoi ne pas avoir prévu une construction pour les deux écoles  à l’époque, dans un lieu où la circulation ne pose pas de problème ?

Compte tenu du coût élevé de la réhabilitation (800 000 euros), l’opposition du moment avait soulevé la question de la construction d’une nouvelle école maternelle. Les 800 000 euros seront dépassés. Les études préconisaient pourtant la réhabilitation… 

Conclusions

Avant d’envisager de grands  changements, il devient urgent de réparer la corniche de la Mairie avant qu’un accident ne se produise.

Idem pour le toit de la Salle de Fêtes.
Le budget a été voté en avril. On est en droit de douter de sa sincérité.

Le club de tennis a besoin de courts couverts supplémentaires. L'opposition a relayé la demande: la réponse du Maire a été très claire. C’est non. Ce n’est pas une priorité :
« Il n’y a que 150 adhérents. Lorient Agglo n’a aucune compétence dans ce domaine. »
On connaît l’attachement de Mme Le Magueresse pour le sport en général.
Le club de rugby a déménagé sur Plouhinec.
Le stade de foot de l’Abbé Tréhin a été quasiment donné à AIGUILLON et PIERREVAL pour y construire des logements  et  surtout vendre 15 terrains libres de construction, autrement dit pour faire de la spéculation immobilière !

Le tennis aucune chance…. 
Quant aux sports nautiques…inutile d’en parler.,

Les jeunes ? Ils peuvent faire de la musique, du théâtre. Pour la municipalité  c’est suffisant.

Pensée du jour : Journée du patrimoine le 21 septembre. Circulez il n’y a rien à voir à Locmiquélic !

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