Le conseil municipal qui réunit tous les élus est un moment privilégié qui permet de connaître les actions de la municipalité et ses projets dans tous les domaines (culturels, urbains, école etc...)
Les élus sont appelés à voter tous ces projets qui sont présentés sous forme de bordereaux. Beaucoup d'entre eux sont votés à l'unanimité, d'autres ne sont pas approuvés par l'opposition.
Avant le conseil, ces bordereaux sont obligatoirement
présentés et discutés lors des différentes commissions qui regroupent les élus de la majorité et de l'opposition. Ces commissions sont diverses et concernent les écoles, les finances, l'urbanisation, le CCAS, etc...
Tout cela est bien défini par des règles nationales et à l'intérieur de celles ci par un règlement intérieur.
Locmiquelic déroge à cette règle. Cette nouvelle municipalité invente à son avantage de nouvelles réglementations. Ainsi hier, un aménagement voté par la majorité a immédiatement été mis en application avant d'être connu de la Préfecture. De plus ce bordereau n'a pas été présenté en commission.
Une règle générale, vous êtes pour ou contre la municipalité. Il n'y a pas de place pour le débat.
L'opposition qui demande souvent des explications avant de passer au vote. Elle se fait vite rabrouer par le Maire. On lui connaît le sens de la formule et l'usage de ses petites phrases aigres douces et assassines quand elle ne maîtrise pas le sujet, et cela arrive souvent. C'est sa spécialité. Il n'y a pas que l'opposition qui en fait les frais.
Aux questions dérangeantes, elle ne répond pas c'est beaucoup plus simple. Elle pourrait au moins dire qu'elle donnera une réponse lors du prochain conseil. Même pas.
Pourtant quand on annonce au conseil municipal un prêt relais sur vingt ans, on est en droit de demander des explications, tant cela paraît impossible. Si ce dernier se transforme, in fine, en prêt tout court, car il y avait une erreur dans la rédaction du bordereau qui a échappé à toute la majorité et également à la lecture de ce bordereau lors du conseil, on est aussi, en droit de demander à quoi correspond ce prêt de 250 000 euros.
Visiblement le conseil municipal ne passionne pas la majorité. On remarque un conseiller qui passe les deux heures devant son portable, un autre adjoint lové dans son fauteuil, l'autre qui sourit bêtement à chaque fois que l' opposition ouvre la bouche, deux autres qui discutent ensemble, un autre qui ne quitte pas des yeux, loin d'être bienveillants, l'opposition en attente de leurs questions, et enfin les autres qui sont là, qui n'ouvrent jamais la bouche et dont on n'entendra jamais le son de leur voix.
Jeudi, nous avons appris une chose intéressante. Il y a un bureau municipal (il faut donc comprendre les adjoints et le maire) qui décide et après on soumet au conseil municipal pour la forme. Nous sommes loin de la concertation chère aux socialistes. Bien sûr la concertation aura lieu pour le choix des vivaces, la couleur des moquettes, etc.... sujets mineurs. Mais si on a le projet de changer votre quartier, vous inciter à modifier votre mode de déplacement, votre avis ne vaut rien car il ne vous est pas demandé.
La nouvelle équipe n'arrive pas à la cheville de l'ancienne sur le plan des connaissances des dossiers. On radote beaucoup mais cela ne fait pas avancer le débat. Il est grand temps de se mettre au travail.
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Suppression des questions orales (en dehors de l'ordre du jour) mis en application avant le vote.
On peut noter aussi que le maire ne répond jamais aux questions.
Soit elle se lance dans une explication de "politicarde professionnelle" en noyant totalement le poisson.
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Conseil municipal : la triste réalité
Conseil municipal : la triste réalité
La presse n’a pas tout dit du Conseil Municipal. Elle a bien relaté
les affaires courantes et les escarmouches. Mais pas l’essentiel. Il fallait
décrypter, alors décryptons-le.
Une adjointe puis le Maire nous ont très tranquillement expliqué
comment et par qui les décisions étaient prises dans cette municipalité.
Prenons
l’exemple de la reconstruction de l’école Georgeault, annoncée pour coûter
entre 2,9 et 5 millions
d’€, une réalisation qui doit durer 50 à 70 ans. Ce n’est pas rien !
Pourtant la question n’était même pas à l’ordre du jour, mais malgré tout, cela
a été décidé. On en est même au concours d’architecture pour lancer les
travaux.
La décision a donc été prise, mais par qui ? En tout cas pas par
le conseil municipal. Le Maire nous a dit que le choix a été fait en comité
municipal des utilisateurs (Tiens, c’est quoi ça ?), qu’en commission les
élus « avaient pu s’exprimer », et que la décision avait été prise
« en Bureau Municipal qui est l’exécutif de la commune».
Mais c’est quoi ce bureau municipal ???
Une commune est gérée par un Conseil Municipal dont les conseillers
sont élus par la population. Ce conseil, organe délibératif, est seul habilité à prendre les décisions que
le maire et ses adjoints, organe exécutif, sont chargés d’appliquer, sans
oublier que le maire a aussi quelques pouvoirs propres qui sont clairement
définis par la loi. Ce n’est pas l’auteur de ces lignes qui le dit, c’est le
Code des Collectivités Territoriales c’est-à-dire la Loi de la république
française, vous savez, ce petit pays qui se trouve au-delà des frontières du
Blavet.
Afin de préparer les dossiers les conseillers se réunissent en
commissions qui ne sont que consultatives. Dans tout ça le bureau municipal
n’est qu’un lieu de coordination entre les adjoints, sans aucun pouvoir de
décision. Ce bureau municipal, sans être interdit, n’a aucune consécration
légale et n’est mentionné dans aucune loi. Le bureau municipal de Locmiquélic a
donc outrepassé tous ses droits en prenant des décisions qui ne pouvaient
revenir qu’au conseil municipal.
Les plus perspicaces se seront étonnés que, pour décider de l’école
Georgeault, le Conseil Municipal n’ait jamais été cité dans cette mécanique
tranquille des décisions de la commune. Or le Conseil Municipal est le seul, et
bien « le seul » à avoir le droit de prendre ce type de
décision. Vous, les conseillers, êtes
supposés représenter le peuple qui a pris la peine de voter pour vous, enfin c’est
ce nous pensions, eh bien, non désolé, à Locmiquélic ce n’est pas comme ça. Il
y a un truc qui s’appelle le « Bureau Municipal » qui vous a volé
votre pouvoir de décision.
En résumé, le Maire a fait comprendre aux conseillers municipaux, à
tous, sans distinction de majorité ou d’opposition, qu’ils ne servent à rien
même pour les décisions qui pourtant n’appartiennent qu’à eux. Et ainsi les
conseillers municipaux se trouvent joyeusement dépouillés de leur compétence et
de leur droit.
Le respect de la loi, c’est le
niveau de base élémentaire de la démocratie.
La loi prévoit aussi le droit des conseillers municipaux de s’exprimer
oralement et directement en conseil municipal, c’est pourtant très clair, mais
ce n’est plus le cas à Locmiquélic depuis le 5 février. Désormais les questions
orales doivent être posées par écrit, et puis traitées quand on le voudra bien.
Mais madame le Maire invente son propre langage, et ça va devenir
difficile de se comprendre ! Que disent les dictionnaires de la langue
française :
« Oral : (opposé à
écrit) qui se fait, se transmet par la parole »
Une question « orale » ne peut pas se poser par écrit sans
devenir une question écrite. C’est logique, mais pas à Locmiquélic, il faut
croire.
Désormais c’est « Silence, silence dans les rangs – une
seule tête devant moi ».
Comment ça s’appelle tout ça ? « Dictature »
dites-vous ? Encore un petit tour dans le dictionnaire :
« Dictature : concentration de tous les pouvoirs dans les mains d’un
individu, d’un petit groupe ».
Alors « dictature ». Exagéré ? Non, juste la triste et
grave réalité.
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Tout d'abord sur la forme.
Quand on veut gérer les
aménagements d'une commune on commence d'abord par gérer l'aménagement de la
salle du conseil.
C'est du grand n'importe quoi.
C'est du grand n'importe quoi.
Quand on respecte un tant
soit peu ses concitoyens on ne laisse pas les gens debout pendant des heures.
La moindre des choses est de leur proposer une chaise pour qu'ils
puissent s'asseoir.
Il doit bien en avoir quelque part dans la mairie. Nous ne sommes pas des chiens dans un jeu de quilles.
Il doit bien en avoir quelque part dans la mairie. Nous ne sommes pas des chiens dans un jeu de quilles.
Quand on fait une
présentation en POWER POINT, il y a des règles à respecter taille et couleur de
la police, contraste
de la couleur de fond, nombre de mots par page...
de la couleur de fond, nombre de mots par page...
Visiblement ces règles comme d'autres leur sont aussi inconnues.
Sur le fond maintenant.(Ce
que j'ai pu retenir)
Il va falloir se préparer
à payer plus d'impôts pour moins de service.
Merci la mutualisation.
Merci la mutualisation.
La mairie donne le droit
de préemption (quasi irréversible) à CAP LORIENT sur le foncier de TALHOUET.
Nous ne sommes plus
maîtres chez nous.
Suppression des questions orales (en dehors de l'ordre du jour) mis en application avant le vote.
C'est de l'abus de pouvoir
caractérisé!
On peut noter aussi que le maire ne répond jamais aux questions.
Soit elle se lance dans une explication de "politicarde professionnelle" en noyant totalement le poisson.
Soit elle répond par une
attaque personnelle qui n'a pas forcément avoir avec la question.
Soit elle ne répond pas du
tout.
J'ai apprécié que les élus
votent les bordereaux qui vont dans le bon sens.
L'opposition systématique n'est pas une solution et montre bien que nous ne sommes pas comme eux.
L'opposition systématique n'est pas une solution et montre bien que nous ne sommes pas comme eux.