jeudi 11 juillet 2019


DE LA SOCIETE COOPERATIVE DES VEDETTES (SCV) AU "BATOBUS "...

EMBARCADERE DE LORIENT

Après la guerre, le constat est lourd  : toutes les vedettes sont coulées ou détruites.

Dans un premier temps, pour assurer le trafic transrade, la Direction de la SCV  fait l'acquisition d'une vedette à St Malo. Ensuite, avec le concours de la DCAN (Arsenal), du Port de Lorient, les vedettes coulées sont renflouées et réparées.

Pendant l'occupation, la Direction de SCV avait pris le soin de faire construire une vedette à St Malo et, en 1946, la vedette  "CHRISTIAN-MARIE"  assurait les premières liaisons sur Lorient. Puis,  en 1947  le "ROGER COLETTE"  vient en renfort.

La reconstruction de la ville de Lorient et le développement du Port de Pêche ont favorisé le trafic sur la rade qui reprenait de l'importance et les abonnés étaient nombreux.

La construction de vedettes, d'une capacité d'au moins 150 personnes, s'est vite imposée et les vedettes  la "RESISTANCE", la "FLORISSANTE", "L'ERNEST  ROSPABE" et le "MARC BOEDEC"  ont remplacé les vedettes d'avant- guerre qui avaient été renflouées.
Le financement de ces vedettes a été assuré par    des emprunts et par les dommages de guerre.

Dans le même temps un atelier de réparations  était construit  au Port de Ste Catherine, bâtiment qui, aujourd'hui, abrite le Club de plongée. Cet atelier, qui employait trois ouvriers mécaniciens, possédait l'outillage indispensable permettant de faire tous les travaux de dépannage et de montage, hormis les travaux de précision.

Avec la vedette "ALBERT-EUGENE"  construite en 1966 , la Société compte une flotte de huit vedettes pour assurer aisément le trafic de la rade. Les actionnaires sont satisfaits.

Il faut  souligner que la S.C.V. était la seule coopérative de transports sur mer existant sur le littoral français.

A suivre…



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