DE LA SOCIETE COOPERATIVE DES VEDETTES (SCV) AU "BATOBUS "...
EMBARCADERE DE LORIENT
Après la guerre, le constat est lourd : toutes les vedettes sont coulées ou
détruites.
Dans un premier temps, pour assurer le trafic
transrade, la Direction de la SCV fait l'acquisition d'une vedette à St Malo.
Ensuite, avec le concours de la DCAN (Arsenal), du Port de Lorient, les
vedettes coulées sont renflouées et réparées.
Pendant l'occupation, la Direction de SCV
avait pris le soin de faire construire une vedette à St Malo et, en 1946, la
vedette "CHRISTIAN-MARIE" assurait les premières liaisons sur Lorient.
Puis, en 1947 le "ROGER COLETTE" vient en renfort.
La reconstruction de la ville de Lorient et le
développement du Port de Pêche ont favorisé le trafic sur la rade qui reprenait
de l'importance et les abonnés étaient nombreux.
La construction de vedettes, d'une capacité
d'au moins 150 personnes, s'est vite imposée et les vedettes la "RESISTANCE", la
"FLORISSANTE", "L'ERNEST ROSPABE" et le "MARC BOEDEC" ont remplacé les vedettes d'avant- guerre qui
avaient été renflouées.
Le financement de ces vedettes a été assuré
par des emprunts et par les
dommages de guerre.
Dans le même temps un atelier de réparations était construit au Port de Ste Catherine, bâtiment qui,
aujourd'hui, abrite le Club de plongée. Cet atelier, qui employait trois
ouvriers mécaniciens, possédait l'outillage indispensable permettant de faire
tous les travaux de dépannage et de montage, hormis les travaux de précision.
Avec la vedette "ALBERT-EUGENE" construite en 1966 , la Société compte une
flotte de huit vedettes pour assurer aisément le trafic de la rade. Les
actionnaires sont satisfaits.
Il faut souligner que la S.C.V. était la seule
coopérative de transports sur mer existant sur le littoral français.
A suivre…
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