100 JOURS ...
Il
y a trois mois Locmiquélic reprenait les mêmes couleurs avec l’élection de Mme
Nathalie Le Maguéresse. Elle a mené une vraie politique de séduction pour être
élue.
Tout
le monde se souvient de ses promesses. Quelles
sont les impressions après 100
jours ?
Camping
Tout
allait changer : le PLU allait être modifié pour mettre le terrain de
camping en zone naturelle et non plus en zone industrielle. Rappelez vous Mme
Le Magueresse avait approuvé le P.L.U. dans sa totalité mais avait promis une
modification du P.L.U. Enfin quelqu’un qui comprenait les riverains du camping.
Exit le port à sec, place à 25 emplacements pour toile de tente, installation
du boulodrome, jeux pour enfants, bancs, table de pique-nique etc…..n’en jetez plus la cour est pleine.
Que
de bonnes choses qui ne pouvaient que séduire les électeurs.
A ce jour qu’en est-il ?
La
fameuse convention valable un an avec la SAGEMOR a bien été dénoncée. Difficile de faire
autrement.
Lors
du dernier conseil municipal, la décision de fermer définitivement le camping a
été votée par 21 voix contre 6.
La
modification du PLU n’est pas engagée.
Difficile
d’en faire une zone de loisirs à présent, puisque le camping n’existe plus et
cette zone est classée industrielle.
Pourquoi
avoir voté la fermeture du camping ?
Promesse
non tenue.
Conséquences
Un
espace vert fermé
Une
dépense inutile : dépôt et enlèvement des pierres le long du chemin.
Qui
paie ? et Combien ?
L’impact
économique négatif pour le commerce local.
Manque
d’intérêt pour le patrimoine de la commune. On laisse l’Agglo gérer nos
affaires.
Quels sont les projets de la Municipalité ?
Une
étude sur le devenir de ce grand ensemble que représentent les sites de Pen Mané, le Marais, le Bigot etc…..est
demandée par la Mairie
à AUDELOR. Quels sont les objectifs de cette étude ? On aimerait savoir et
surtout en débattre.
Les
grandes concertations devraient servir à cela et non pour parler du problème du stationnement pendant
le Festival interceltique.
Achat d’un terrain de 380 m2 , rue du Prado
Première
action de notre Maire, finaliser la
préemption faite par son prédécesseur sur le terrain situé rue du Prado. Sur ce
terrain il est prévu de faire des parkings. Coût du terrain 47000 euros. On
n’en sait pas plus.
Toit de la salle des Fêtes
Il
y a des travaux à faire. Ceux-ci ont été évalués à 22 000 euros et la
dépense est prévue dans le budget. Ces travaux ne seront pas faits. Aucune
explication n’est donnée . La cuisine de la salle des Fêtes est condamnée par mesure de sécurité compte tenu
des fuites d’eau venant du toit. Une étude (encore une, mais on ne connaît pas
non plus l’objectif de l’étude) est en cours sur ce secteur… Est-ce une raison
pour laisser un toit sans réparation et pénaliser les associations qui ne
peuvent plus louer la salle des Fêtes avec l’usage de la cuisine ?
Rue Général de Gaulle
Nous
sommes loin du projet initial qui a pu séduire les électeurs. On reconnaît les
quatre nouvelles places de parking, mais où se trouve la voie verte de trois mètres, Les espaces verts qui devaient, d’après le
plan publié dans la presse, occuper deux
fois 1 m
50 plus un mètre, où seront-ils ? Visiblement
on nous a trompés ….
Donc
pour conclure, sur les 100 premiers jours de mandat municipal. Les Locmiquélicains
savent désormais à qui servent leurs impôts : à engraisser des faiseurs
d’études plus inutiles les unes que les autres et bien sûr à alimenter les
réseaux du parti socialiste.
Mark
Twain a écrit :
« Il
est plus facile de tromper les gens que de les convaincre qu’ils ont été
trompés. »
INFO-ESCAPADE
Abbé Tréhin
Le
13 mars 2014 nous avons déposé un recours gracieux auprès de la MAIRIE demandant l’annulation
des permis de construire sur le secteur du stade Abbé Tréhin ainsi que sur le
permis d’aménager de la salle de la Rade. Le 2
mai 2014 Mme Le Maire a rejeté notre demande.
Le
30 juin dernier nous avons porté l’affaire au Tribunal administratif de Rennes.
Toujours
en cours, notre procès en appel auprès du Tribunal de Nantes demandant
l’annulation du déclassement du stade Abbé Tréhin et du parking situé devant
les services municipaux.
Nous
soutenons toujours l’action de garder le stade en espace ouvert ainsi que les
installations sportives et la salle de la Rade.
Il est possible d’envisager des constructions sociales autour
de ces installations sur les terrains appartenant à la municipalité, soit plus
de 4000 m2 .
L’école
de tennis cherche des emplacements… Il manque des courts couverts. Les jeunes
réclament un skate. … Que propose la Municipalité ? Toujours prendre le bus et
aller ailleurs... ?
Propreté des plages, des rues,
Les
rues toujours dans le même triste état. Quant au fleurissement de la grande
rue, c’est un sujet qui irrite la
Mairie.
Mme
le Maire se déplace avec sa jardinière de fleurs pour sa prestation
« café-chouquettes » sur le marché.
Festivités
Fête
des Langoustines : 80 ans d’existence, et toujours la même envie d’exister,
envers et contre tout.
1 commentaire:
Bravo pour votre analyse des 100 jours : c’est très clair et bien étayé par des faits vérifiables par tous les citoyens.
Je serai encore plus sévère que vous.
Le camping : Il est clair qu’avec sa suppression officielle du 12 juin 2014 il est définitivement mort, c’était d’ailleurs le but recherché par le Maire, c’est maintenant évident. Pourtant, d’après ses tracts électoraux, elle promettait de le maintenir, aussi en modifiant rapidement le PLU. Pourquoi ? Parce qu’elle savait que c’était un point sensible pour les électeurs qu’il fallait attirer. Maintenant qu’ils ont voté, elle fait ce qui lui plaît. Ce tract a bien pu faire basculer 60 à 100 électeurs de la commune pour sa candidature, c'est-à-dire une bascule de 120 à 200 voix qui, sans cela, auraient penché pour l’autre liste. En clair, sans ce tract qui s’est révélé manipulateur et mensonger et au vu de la différence des voix le 30 mars, elle n’aurait tout simplement pas été élue !
Elle perd toute légitimité dans sa fonction, ainsi que l’ensemble de la liste aujourd’hui finalement majoritaire. On ne peut hélas pas contester la légalité de son élection, mais c’est tout ce qui lui reste, et dans une vraie démocratie, c’est vraiment peu !
La rue de Gaulle
Je partage complètement votre analyse, et, là aussi j’irai plus loin.
Ou bien le projet qui a été présenté aux riverains et paru dans la presse était de la poudre aux yeux alors que le vrai projet était celui qui a été finalement réalisé. Dans ce cas c’était une pure manipulation électoraliste qui ne peut susciter que mépris et dégoût.
Ou bien le projet présenté était le vrai projet et, en cours de route, il a été réduit pour en faire l’aménagement de voirie finalement réalisé, certes utile mais complètement banal. Mais alors il y a eu obligatoirement une moins-value importante au marché public passé avec l’entreprise, que l’on peut évaluer entre 10 et 20 % de réduction du coût , peut-être encore plus. Sur un marché de 297 000 EUR, la somme n’est pas négligeable. Or, personne n’a jamais entendu parler d’une telle moins-value. Quelle est-elle vraiment ? Où est-elle passée ?
Dans un cas comme dans l’autre, la Mairie doit s’expliquer, car de toute façon il y a problème. Ne rien faire, ne rien dire de sa part serait inaugurer une ère nauséabonde du soupçon, qui finira bien par devenir systématique.
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